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Show 108 Rf:PONSE On le ,voit, M. de Gaspar in s'amusn. Mais voyon& ce que valent scs joyeusctCs . Les plaques, longues et largos de 7 a 8 pouces, forma ient une epaisseur to tale de six pouces. Uno partie seulemcnt a etc traduite. En supposant au m6taJ une Cpaisseur d 'unc demi-lignc, il y am·ait en totalit6 H.&. plaques. D'un autre cOte, quiconquc a vu le facsimile d'une de ces tablettes, s'il est doue de Ia moindre connaissance en gravure, jugcra qu'un ouvrier pent facilemont graver uno page en un jour, so it deux jours pour uno plaque, soit 288 jours pour Ia collection cntiCre. Mettonsen lc double, le triple , admettons memo que ce travail, s' il cUt ete execute par un seul homme, l'eUt occup6 trois ans; toujou rs est-il evident que M. de Gaspar in tom be dans la plus ridicule exagCration lorsqu' il dit c< qu'il fau » dra it y employer DES CENTAINES n 'OUVIUERS pendant 1tn )) temps bien consit;lirable. )) Que devons-nous r6pondre a un 6crivain qui pretend charger des wagons de chemins de fer avec les plaques en question, qui forment un cube de 7 ou 8 pouces de longueur, autant de lar·geur ct 6 de profondeur? .... Pour 1\I. Favcz, passe encore; mais de Ia part de M. le comtc AgCnor de Gaspariu eL des Archives du chr£stianisme, nous n'atlendions pas de pareilles evaluations. Nous voudrions voir eeL Ccri vain se livrer dans 1e meme esprit a des calculs su r les dimensions donnees par· Ia Bible a l'arche de Noe, comparativement au volume des animaux et des approvisionncments qu'clle renfermait. .. . L'auteur finit pnr s'aperccvoir qu' il sc rnoque de ses lccteurs. « Qu'on nous pardonne, dit.il, si notre discussion ne demeure pas toujours sCrieuse. l~n vCritC, il est des choses qu'on ne peut rapporter ni discuter gravcment. » A ~1. ACr::NOR llE GASPARI~. 109 D'nccord. Quand on a fait une caricature, on a Le droit d'en rire; rnais il est des choses s6rieuses que l'on pourrait rappm·tcr fid&lemenl ct discutcr gravement. A pres le burlesque, le lamentable. M. de Gaspm·in ajoute immCdiatcment : ~ Mais lorsqu'en ml:me temps on RC prend it penser que ce.! choscs·l1l sont prllch6cs et nccuei!lies commc une llarole de Dieu, qu'cllcs lfont le tour du mondc, qu'il. l'heurc .oil nous Ccrivons ceci, plusieurs centaibes de missionnaircs morrnons sont occup6s il corrompre les Ames et a dCshono rer l'Evangile, lc coour se serre de tristesse, et le sourire qui avait efOeure lesli!vres s'en efface promptemem. » Done voici M. de Gasparin devenu seticux; ce qui nc L'ernyt:che pns de nous donner encore plusieurs ccilonnes remplies de jovialitCs sur les noms de quelques Prophetes rapportes par le Livre de :Mormon, oU il sc divertit a comparer les exploits de l'un .d'entr'eux a ceux des chevaliers de Ia Table-Ronde. On voit comrne c'est gr<~vc. Puis il s'ecrie: « Notre amour pour le Sam•eur souffre a rapporter, m6me afin de les combnttre, de si prodigieuses profanations. » Quant a Ia preuve de ces profanations , c'est Ia chose dont il s'occupe le moins. II est bcaucoup plus commode de donner la question J10W' raison, et AL de Gasparin y est habitue. tisez non seulementcct ar ticle, rna is los q.uatre qui le sui vent, vous n'y trouverez pas vestige de (i(:monstration. L'auteur part de ce point que lc Livre de Mot·mon est faux, et il va son tr<~in. Comme MM. Guers et Favez, M. de Gasparin Ccrit l'b istoire a sa fa<;on, sans le moindrc scrupule. Ecoutons-le parlel' des Mormons au Missouri : |