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Show -10 JOSEPH Sl'tfiTII. Nous prions lc leCtcur de fa ire attention aux passages imprimes en !cures italiques; ils renferment un aveu qui justificrait, s' il en Ctait bcsoin , tous les actes que Pon attribue aux Mormons. Ces aveux se trouvent dans tous lcs livres Ccrits contre nous par des hfiqucs, notnmmcnt dans Stansbury, Gunnison, Pichot , lc Journal des Ddbats, le iJloniteur, etc. Mois quant aux. ouvrages ecrits pnr des ccc\ Csiastiques, lisez-les d'un bout;) l'autrc, vous n'cn trouvcr ·cz pas un mot. La t roupe des D<.mitcs, contre laquelle M. Pichot conviont qu'on ne pout ci tc1' aucun f<Jit positif , ccs inccnLl iaires qu' il avouc n'uvoir rien incendiC, cctte bnnde dont il dit que I' organisation avaiL CtC conseillee pnr lc gouverncm · du Missouri lui-mCmc, comme mesurc defensive, n'n pas existe , nous le rCpCtons. Mais il n'cn est pas mains vr<J i qu'un nommC Sampson Avard, profitant de }'absence J.e J. Smith, qui Ctait aile fairc face a la persecution SUI' (livers points, nvait ten tC de Porgn niser;) pcu p res tclle que nos enncmis l'ont I'CprCsentCc. L'Eglise eut conna issancc de cc pmjct, deja en voie de realisation, et Avard, convaincu de tentative coupable dans cc but, fut retranchC et degrade. DCs-lors il so rangea du cO te des cnnemis du ProphCtc j lc dCpit qu'alluma en lui cot acto de justice le poussa a ?cs fnits qui lui att irerent le rn6pris public. Ccci est tellement vrni, que le fameux John C. Bennett ( dont nous pade,·ons tout-b-l'heurc) , quand vint nussi pour lui lc moment.d'~tre rctranche pour purifier I'Eglisc, s'Ccriait avec cm·m « On va me regardcr comma un second Avard! >J Eh bien , cc m~me A va r·d est le Mormon desabuse que 11L .~asw~ ll prend U tCmoin de I' organisation des Danites, qu il attnbue;) Joseph, quand c'est lui qui a etC ret rancht~ JOSEPn SM ITH. 41 p:w Joseph pour a voir LentO de l'o rgnniser. Ccci est vraiment trop malodroit t • .l\lais Ccoutons M. Caswall : " Smith avnit publiquement propluHise, en 1841, qu'en moins cl'une ann6e son vieux ennemi Boggs, rex-gouverneur du Missouri , mourrait de mo1·t violen/c. II offrit alors it quclques-uns des Danites une recompense de cinq cent~ dollars pour l'assassincr. Par suite de cettc otfre, un soldat de cetle terrible troupe entreprit un Yoyage de plus cle 200 millcs (70 lieues) jusqu'il. Independnnce, oU demeu rait !'ex-gouverneur ..... Au bout de deux mois, le Dnnite ret(lurna a Nauvoo, et, le jour suivant , on y publia l'assassinat du gouverneur. Lc Danitc, qu i auparavant 6tait t rCs-pauvrc, se montra alors possessour d'une e!Cgante voiture, de beaux chevaux, ct Ia poche rem plio d'or. » { Fr11gments p. 41. ) A Ia lecture de cet extra it habilemenL decoupe, on ne peut pos douter de Ia mort violente du gouverneur Boggs, puisque lc Danite a touche lc prix de son forfail, ct l'on doit bien s'Ctonncr de ce que la justice lnissc accomplir de tcls crimes. M. Guers deploie Ia memo habilctc dans Ia citation qu'il donne (p. 68 ). " Pow· accomplit· fa 1H'O]J1uific, Smith avait otfert une recompense de 500 dollars nux Danites qui tueraient le gouverneur. L'un d'cu:z:: revint du Missouri apr&s deu:z:: mois d'absence. Le lendcmain de son retour, on proclamat'accoinplissemen t til' fa p1·npltCiie, et l'ASSASSI!'i, quijusqu'ulors avait Cte dans Ia misOre, parut dans les rues de Nauvoo lcs pochcs pleines d'argent. » Il est' evident, d\1prCs eeL extrn it, que Boggs a etc tue. 1 I. cs Uormon~, sur le conseil du gouYerneur, s'armercnt en effet, non poll!· l'agression, mais pour let1r defens e ; voiiiL pourq uoi on les a vus parfo is sous les armes. Si l'on s'est Ctonn6 de rencontrer nos Eldt•rs dans cetle position, on oubliait qu'aux Etats-Unis tous les bomml:"s de 18 il. 45 ans sont assujetlis an service militaire, a moins d'exemptions lf.gitimes. 11 faut bi en se garder de confo~ulre cette organisation militairc avec Ia bande Danite, qui a pCr1 en germ e. |