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Show 60 LE LI\'RE DE )IQRllON verite de tous ces faits et confirment les tCmoignagCs de l'authcnticite du Liv1·e de .Mormon : Ia science ct Ia revelation doivent avoir tort devant. l'aul-Orite de nos adversaires. La rCvClntion, pou~ eux, c'est la Dible , et rien autre ; encore chacon d'cux Fexpliqu~t-il a sa m~ni~rc. Quant a Ia science, ils n'ont pas le temps de s'en occupcr lorsqu'ctle gt:ne leur systeme. D'ailleurs , ils out en favour de leur accusotion d'imposture le ICmoignage du docteur Anthon , doni nous nous occupm·ons tout--a-l'heure. Cela leU!' suffit. Le lccteur, toutefois , nous pcrmettra d'entrer en disctiSSion sur ce point important. Examinons , avant tout , lcs preuves d'imposture produitcs par nos enncmis. C'esl d'ahord Ia lettre du savant profes.seur Anthon, de New-York. Nous en extrnyons Ia }l::trtie S(kieuse, laissant de OOIC les faceties plus ou moins blll·lesqucs dont il a voulu Cgaycr lc public. ll s'agiL, dans lcs passages ci-aprCs, du fac-simile d'unc des planches du Livre de Mormon , qui fuL soumis au professcur. < Au fait, le papier en question Ctait un singulier assemblage de caracteres crOchus de tous genres, disposes en colonnes. II avait Cvidemmeni ete compose par quelqu'un qui avait devant soi un livre contenant djffercnts alphabets: du grec, de l'hebreu, des caractCres en croix et des ornements. Des lettres romaines, renversees ou 6critcs horizontalement, Ctaient dispos6es en colonnes perpcndiculaires. Le tout finissait par un cercle grossierement trace, divisC en diver:> compartiments et couvert de signes particuliers, copies evidemment du calendrier mexicain, donne par Humboldt, mais copies de ma. niCre iL ne pas en trahir l'origine. Je suis d'autant plus pr6cis sur le contenu de ce papier, que j'en ai parle frequemment avec mes arnis depuis que le mouvement mormoniste a commence, etje me rappclle tres-bien que le papier contenait tout autre chose que des < hi6roglypbes Cgyptiens. , (F.nEz, page 15.) J UGf: PAR LES SAVANTS. . 61 Av::mL d1apprecicr ceLLc Jcttrc du docteur Anthon, citons ici quelques lignes du Livre de Mormon : < Or voici, no us avons Ccrit ces annates selon notre connaissnnce dans Ies caractCres qui sont appcles parmi nous I'egyptien reforme, nous a.yant etC transmis et ayant 6t6 altere par no us, selon n~trc langue. :Mais le Seigneur connalt les choses que nous a.vo~s Ccr1tes, et il snit qu'a.ucun autre peuplo nc connait notre langue; c est pourquai il a prepare des moyens pour leur interpretation.:» (Pnge 474), En admettanL pour un instant l'authenLicite do Livr~ de Mormon, il ne faut pas s'ctonncr si lc dooteur Anthon n'a pas pu lire lc fac-s-imile qu.i Jui fut prescnt6; ca~ ces nnnales sont Ccrites dnns l' f1gyptwn re{onn(}, langue 3UJOUI'd1hui inconnue; etd'aillcurs I'UrimctThummim, qui devait SefVif a l'interprCtatiOfl des plaques 1 n'a pas ete prescnte 1t M. Anthon. Dans cello premiere hypothese, qui est pour nous uno certitude positive, Ia lcttrc du docteur est. parfaitcmenL d1accord avec le tcxtc d'Esa'fc, chap. XXIX. Raisonnons maintenant dans !'hypothese contrairc. Que sinnific la declaration de M. Anthon? Qu'on Ia rclise aLtcnti~ ement. , ct I' on vcrra qu'cllc peuL se resumer a insi : « Ce ne sont pas des hieroglyphes egyptiem, mais des )) signes que je ne connais pas. » Ou en deux mots: « Les )) savants ont encore q-uelque chose a apprendre. D Qui s'en etonncrait? La California est une conLrCe oll l'on commence seulcmenL a dCcouvr ir des monuments qui r~ montent a la plus haute anliquite. C'cst a tel point que des collincs, couvertes do for6ts considCrCcs jusqu' ici comme des forNs vi01·gcs, lorsqu1on les examine avec soin, lorsqu1on veut enLr'ouvrir le sol ot'l vCgCLcnt ccs arbrcs sCculaircs , sc trouvcnt ~tre d 'enormes pyramides construit.cs de main d'hpmme t, des monuments auprCs desquels les l Voir t'Eioilc du Dt!scter, page 19. |