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Show ·150 fPOUSE SI'II\ll'UELLB. - I'OLYGAliiE . jclt.e a un acto qui pourrait Ia troublcr, l'irriter ct Ia fnti(• uer. Un bon mad doit cntourer sa femme rlc taus les ~ins affectueux que rCclame sa situation, mais en mCme temps il doit s'abstcnir de tonto relntion intcmpesti vc ct prohibCc par los lois mOmes de Ia nature, lois qui sont strictemcnt obscrvCes par taus les animaux , snuf PcspCcc humaiuc. l) La polygamic, done, comme praLiquCc sous Ia loi patriare< llC de Dieu, tend dircctemcnt a Ia chaslctC des femmes; elle est le gage d'une parfa itc sant..e pou1· leurs enfJ.nts, ct lcs presm·ve de tout mauvais pcnclwnt hCrCdilairc. )) Vous pouvez lire dans Ia loi de Dicu, ll;lns votre Bible, lc temps et los circonstances dans lcsqucllcs une femme doit rester a part de son mari. Pendant ce temps, cllc est considt'lrCe com me impure, ct s' il vena it alors il son lit, il pCchcrait griCvement, taut contre I<~ \oi de In mlture que contrc les sages prescriptions de Ia loi de Dicu, rCvClees par sa parole. En un mot, il commettra it une abomination ; il pecherait contre son proprc corps, contrc lc corps de sa femme ct contre les lois de Ia p!'ocrl·a tion, lois;\ l'accomplissement dcsquelles Ia sante, Ia mora litC de scs descendants sont dircctement intCrcssees. l) La loi divine de Ia polygamic ouvre a toute femme vigoureuse et sage une porte par laquolle elle peut devcnir I'Cpouso honorable cJlun homme vortueux et 1:1 mCre d'enf<Jnts fidC ios, robustcs ct honnCtes. )) Ditcs-moi maintonant, rna cherc srou1·, si Pal\iance d'Ahraham ou Ia loi patl'inrcale de Dieu Ctait r6panduc et tenue pour sacree ot honorable dans FEtat quo votL"' lu'lhitcz, quclle femme, dans tout le New-Hampshire, voudrnit Cpouser un ivrognc, un homme alfligO de maladies here-t: POUSE SPIRITUELLE. - l•OLYC.<\MJJ:: , j 3 j ditaires, un dCbauchC, un paresseux, un dissipateur '! Quelle fem~e voudrait devenir une prostituee, ou vivre dans le cClibat, rcnon~ant a ux douces relations du mar iage? )) ChOre soour, dans votre legCretC vous me demnndez : << Pourquoi pas Ia plurali tC des maris aussi bien que cello des femmes? »A cela je rCponds premiCremenL : Dieu n ' ;\ jamais commande ou sanctionne Ia pluralitC des rnnris · en s_econd lieu, « lc mari est lc chef de Ia femme, commt~ Christ est le chef de l'Eglise, et it est aussi le sauveur de son corps. >> (Ephes. v, 23. ) Nulle femme nc peut servir deux s01gneurs. TroisiCmement, un tel ordre de choses ten.drait a Ia mort et non a la vie, ou, pour parter plus cla!rement, multiplierait los maladies et non les enfants. ~n effct , Ia chose est activement pratiquCe dcpuis des su~clcs dans toutes les principa les vi lies de Ja chretiente; c'est le genie des institutions faussement appe!Ces cbretiem_ Jes; c'est le mysttre de la grande Babylone, la mere des unpudicites et des abominations de la terre. En d'autres Lermes, c'est le rCsultat du mCpris des sa intes ordonnances de Dicu touchant lc mariage, ct de !'introduction ties lois de Rome, qui interdisent Ie .. mal"iage au clorge eL aux I'eligicuses, ct n 'accordent nux autrcs hommcs qu'une .seulc femme. Cette loi laisse la femme exposCc ~ l'isolement, sans mari, enfants ni am is, ou a uno vie de pauvrctC, de solitude, exposec <'I Ia tcntaLion, nux dCsirs derCgiCs, au::i jouissanccs illicites , ou a Ia nCcessitC de fa ire de son honneur un hontcux trafic. L'homme riche est tentC d'entretenir en secret une ma1trcsse, tandis que Ia loi de Dieu la lui aurait donnCe commc une Cpouse honorable. Ces circonstances engendrcnt lc mcurtre, !'infanticide, lc suicide, les maladies, les rcmords, Ia ruine, le d6scspoi r, Ia |