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Show IH LES MORMONS ET LA VALLfE 1851 ' sont ccllcs d1UU people (( livre a taus les genres de )) ddbauche et d'immoralild. )) « Celui qui aura connu par violence une pcrsonne Agee de dix ans ou plus, ou qui aura abuse d'une enfant au-dessous de dix ans , sera puni d'un emprisonuement iL vie ou pendant dix ans nu moins. :t Si quelqu'un prend une fcm!l'le contrc sa volontC, it l'airlc de Ia violence ou des menaces, ct Ia force de l'epouser, lui ou quclque 11.ulrc, ou Ia dCshonore, il sera puni d'unc amende de mille dollars au plus ct d'un emprisonnemcnt qui n'excedera pas dix ans. :. Celui qui aura connu illicitcmcnt une femme, en lui administrant quclque substance capable de produire Ia stupefaction ou Ia faiblcsse du corps pour prevcnir sa rCsistancc, sera puni cle Ja peine portlle au paragro.phc relatif au crime de viol. , Si quelqu'un s6duit ou dCbauche une femme non mariee et reputCc chaste, il sera condamne a un e mprisonnement de un a vingt nns, et II. une amende de cent A mille dollar,;. , Ce\ui qui a11ra attentC iL l'honneur d'une femme, sera puni d'un emprioonnement de vingt ans au plus et d'une amende qui sera fixee par Iacour. , Si quelqu'un commet l'adulttlre, il sera puni d'un emprisonne-ment de trois a vingt ans, ou d'une amende de trois cents it mille dollars, ou de ces deux peines rCunies, suivant la decision de Ia cour. Si le crimR est commis par deux pcrsonnes dont l'une est rna rille, toutes deux sont coupables d'adultere et punies comme telles. Nulle pou rsuite en adultllre ne sera taite que sur ln plainte dPl'Cpoux ou de Ia femme. ,.. Si un homme et unc femme, m ~ me maries, vivcnt ensemble d"tme maniere dissolue; si l'un ou !'autre se rend coupable d'expositiou dllshonnete de sa personne ou de Ia personne d'autrui, le coupablc sera puni d'un emprisonnement de six mois il. dix ans, ou d' une amende de cent a mille dollars, ou de l'une et de l'nutre peine, sui vant qu'il plairo. ll.la cour. , Quiconque ticndra une mnison destinCe B. Ia prostitution ou il Ia dissolution sera puni d'un emprisonnement de un 8. dix ans, et d'une a~endc qui pourra s'Clever jusqu'il. cinq mille dollars, ou de ces deux pemes cumul6cs. En cas de rCcidive,ln peine sera portCe au double. , Si quelqu'un trompe une femme reputCc vertucuse et ]'attire dans unc maison de d&bauchc, ou recCle sciemment ou aide il recC-DU GRAND LAC-SALf: . 175 Jer quelque femme ainsi abttsE!e, dans le but de la prostituer, il sera puni d'un emprisonnement de cinq iL quinze ans. , Si quelqu'un importe, imprimc, public, vend ou distribue un livre, pamphlet, chanson, ou tout autre Ccrit con tenant un langage obscene, ou des peintures et descriptions dCshonnetes, tendant OU· vertcment a corrompre Ia. moralitC des jeunes gens; si quelqu'un introduit un de ces imprimCs dans une famille, Ccole ou lieu d'education quelconque; si quelqu'un acbCte, procure, re(foit ou possede de tela imprimes dans le but de les vendrc, exposer ou colporter, il 6era puni d'une amende qui pourra a' Clever 1l. quatre cents dollars., Nos ennernis, qui nc manquent jamais d'arguments, rCvoqueront en doute la str·ictc ct rigoureuse execution de ces lois; et v raiment no us n'osons pas affirmer que depuis leur promulga tion elles aicnt Cte appliquecs uno seule fois . II est probable, au contraire, que l'occasion ne s'cn est pas prCscntCe. l\Iais il ne faut pus en conclure que, le cas Ccheant, la justice trahirait son devoir ou fermcrait les yeux. lei nous avons le tCmoignage d'un Ccrivain non sus( lCCt de sympathie envers nous : c La justice, di,;ons-le ll.la Jouange de qui de dro it, est bien mieux administree chez Jes Mormons qu'en aucun payscivilisC de Ia terre., EL plus loin : « Les :Mormons sont en faveur de Ia peine de mort applicable 8. tousles crimes qui Cbran\ent les bases de Ia morale publique. • (La Jlrcsse, feuilleton du 28 aollt 1853.) Gunnison et Stansbury uous apportcront biente.t d'autres tCmoignages qui donncront le coup de gr~)ce aux libellcs de MM. GuCI'S ct Favoz. Pour le moment, extra yons encore quelques passages de Ia P!'esse : c. Le travail cstjuslement considere cbez cette seete comm~ Ia source de toutes les vcrtus humaines. Le paresscux. y est maud1t ct rejcte comme une plante parasite ct venencuse. Le ll_loindre c~a.timent qu'on inflige a l'oisif sans fortune, c'est de le la1sscr gCm1r ou |