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Show 50 JOSEPU SMITU. )) jamais, je temoigne et proclame hautement qu'elle est » bien recllement l'Eglise de Dieu I )) Ce que l'on doit conclure de ces faits, c'est que PEglise exerce une surveillance incessante et rCciproque sw· In conduite de tous scs membres, et qu'elle ne souffre d:ms son sein aucune impurete. Parmi nous, l'honneur et la loyaute sont rigoureusement cxigCes dans to us les actes de Ia vie, et ron se tromperait etrangement si l'on croyait que lcs chefs eux-m6mes 1 malgre la confiance qu'ils inspircnt 1 sont affranchis de cette surveillance 4• Cit-ans ici quelques !ignes d'unc epltre adressee par Orson Pratt , l'un des Douze Apotres, aux Saints de la Grande~Br<>-· tagne: .. Si quelque officier ou membrc de \·otrc dependance a ete trouvC onseigna.nt ou pratiquant des doctrines criminellcs, qu'il soit traite severement et scion Ia loi de Dicu. Si lc pr6sident d'une conference transgresse la loi ou pratique quelque iniquit6, que Ia chose nous so it rapport"ee avec les preuves ilvidentes. Etsi l'un des Douze ou le President des Saint!! dans Ia Grande-Dretague transgresse les lois de Ia vertu et profcssc ou pratique des injusticcs,queles presidents des conf<Jrences s'enquii.lrent de ccla, en recueillent les t6moignages, Ct transmcltent incontinent les documents au quartier-gCn6ral de Ia premiere presidence. l is doivent Nre trai tes conform6ment i1. Ia loi du ciel. Le temps est venu oU les Saints ont re~u trop de lumil>re et trop de science pour Hre dupes par des bommes rempliiii de convoitis es. :. ( .llillcwnial Slat", vol. Xri, page 24D.) Revenons a J. Smith, et opposons a John C. Bennett d'autres temoignages encore. L'honorable J.-S. Reed, avocat distingue, qui a constamment connu J. Smith depuis sa jeunesse, s'exprirnc , ,' ~)lusieur s fois par annee, dans lcs conferences generales de l Egh~e , nne enqu cte est ouverte sur la conduite dns chefs, et tou3 le:> Sawts ont le droit d'y exposer librement liurs griefs. JOSEI'll SM:ITJT. 5-1 ainsi dans un discours prononce devant ·la Convention de !'Illinois en ISH : ... . Jc suis convaincu qnc son ca ractl!re 6tait irr6prochable. II l!tait bien connu pour sa franchise et sa droiture. II frCquentait les premieres socil!tCs de Ia contr6e, et l'on en parlait com me d'Wl jeune bomme intelligent, d'une mornle saine, d1un esprit susceptible des plu11 hautes conceptions.» Rappelant un pl"oces dans lcquel il avail ete son defenseur, il ajoutc : .. Oni, messieu rs, ln.issez-moi vous dire que Ia cour nc trouva pas une fiCtrissure, pas une tache a rc procher a son caractCre. II sortlt de ce proct:::;, malgre les efforts tentCs par ses persCcutcurs pour. lc eonvaincre d'attentat1 avec !lOll honneur pur de to ute apparence de crime. , ( 'l 'imcs tmdScasOU$1 voJ. V, p. 54i.l.) On serait tente de croire cet orateur attache a notre Egliso; mais il n'en est ricn. M~ Reed est tout simplement un honn~t.e homme, en qui une profonde sympathie s'est produite envcrs J. Smith au spectacle des persecutions et des calomnies dirigt'lcs contrc lui. C'est ainsi qu'il depeint, avec une parfaite connaissance, ce m~me homme que MM. Guers et Favez accablent des plus honteuses qualifications. En racontantla mort de Joseph et do son frere Hirum, ces deux ecrivains prCsentent leur assassinat comme un nctc de la justice divine. Suivnnt le premier, apres a voir essuye une decharge, ils firent feu sur la garde interieure; suivant \'autre, au contraire, ils tirerent sur les assail/ants, sur la foule furieuse qui etait dehors. Peu leur importe cette contradiction. lls ne trouvcnt pas, ces deux ministres de la religion, un seui mot pour .fletrir les auteurs d'un aussi lacho attentat! M. Pichot., dout lc lectcur connatt les dispositions cnver'S |