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Show .I 54 JOSEPH S~liTII . qui vcut verifier ouvre les bo1Les cL n'eii laisse pas choisir une par le directcur de PCtabli.ssemcnt soupl(onne, se rapportonL a l'eLiqucLLe pour lcs nuLres. II fouL supposer le Jecteur bien niais pour lui canter de toiles fables. Dans lcs derniers jours de juilleL 1837 , J. Smith parLiL poUI' Toronto, dans lc Haut-Canada , h.ors des limitcs des Etats-Unis, afin d'y visiter les Saints, comme nous Pavons diL plus hauL. C'esL probablemenL ace voyage que nos ennemisfout allusion lorsqu'i1s discnt que lc ProphCte csquiva les poursuites de Ia justice; rna is l'erreur ( si e'en est unc) esL facile a demonLrer. J. Smith . en eifeL, eLaiL de retour a Kirtland a la fin du moi.S d'aotit ; son absence n'a pas dure plusd'un mois et trois jours. Lc numCro du ~fessenger and Advocate, publiC au rriois d'aollt, contient, outre Particle que nous venons de citer, plusieurs autres avis signes de lui, notamment l'annoncc d'un nouveau journal (Elders' Journal), qui devait paraiLre et qui paruL en eifeL dans le mois d'ocLobre, jour nal donL il et.ait l'ediLeur. Les proces-verbaux des conferences de l'Eglise prouvent qu' il a assiste a toutcs les seances jusqu'au mois do janvier de Pannee suivantc. Le ·12 janvier 1838, Ia persecution, fomenLee par \es apostats, ayant pris un caract~rc de cruaute et de violence inoui jusqu'alors, J. Smith duL s'eloigner de Kirtland. II so Uirigea avec sa famille vers Far-West, Etat de Missouri ( toujours dans les limites des Etats-Unis ), oil il fuL aecueilli •vee enLhousiasme (H mars). II y esL r esLe jusqu'i\ !'extermination ordonnee par \e gouverneur Boggs. Force de quitter Kirtland sans pouvoir regler ses alfaires, il avait charge le colonel Olivier Granger d'y pourvoir dnns les Et.ats de l'est. Celui-ci a rcmpli son mandat avec uno telle loyauLe, que les creanciers onL publie sponLanement JOSEPH SatiTU. 35 divcrses attestations propres a dementir lcs bruits f;'tcheux que les ennernis des Mormons avaient rCpandus. Nous citerons, entre beaucoup d'autres, les deux suivantes : c Painsville, Hl octobre 1838. .. Nous soussignes, connaissant personncllement M. Olivier Granger, croyons fermement quo les dCmnrchcs qu"il a faites pour rCgler let~ affaires des habitants de Kirtland-Township {lea Mormons expulseli au commencement de 1838 ), lui font beaucoup d'honneur, ainsi qu'a ccux qui lui ont donne cette mission, et qu'il a procede d'une maniero Cgalement con forme aux intCrets de ses mandants et il. ceux des personnes qui etaient en rapport avec eux, ce qui prouve qu'illl n'ont ou aucune intention d'echapper b. leurs crCancicrs. {Signl!s :) Thomas GruFFITH, JohnS. SEYMOUR., Autre oLLcstaLion daLee du meme lieu, 27 ocLobre ·1838 : « J e CMtifie 0. tous qu'il appartiendra, qu'ayant trait{! des afi'aires avec MM. Smith junior ct Sidney Rigdon, ainsi qu'avec les mcmbrcs do I'Eglise, pour une sommo d'environ trois mille dollars, j'ai rCQU, nu printemps de cette an nee, lo. sonune ~nti8re qui m'Ctait due, des mains du colonel Olivier Granger, b. rna satisfaction. .. Je crois devoir ajouter ici que MM. Smith et Rigdon, et Ia Societe en general, ont toujours ngi ,honorablement et loynlement envers moi, at q1:1.e mes rapports aveceux ont ate aussi agreables qu'avec nucune autre societe de cette contrl!e. Autant que j'ai pu me renseigner, et d'aprCs Ia connaissance que j'ai de leurs afl'aires commcrciales, il;; ont ete justea et honorables, et ont fait tous leurs efforts pour rCgler leurs affaires et acquitter.leurs engagementl!l. , .Jo dois ajouter encore que Je colonel Granger, leur mandataire, a vraiment ngi honn~tement dan:1 cctte liquidation, et qu'il a accompli cnvers moi au-deli de ee que je pouvo.is rnisonnablement esp6- rer. Je me suis informC do Ia manitlre dont il a reg!C avec d'autres personnes dnns ce pay:~, etje sais qu'il a liquide beaucoup d'affaires pour cette societe, et, je crois, a l'cntiere satisfaction des personnes intCrcs!iees. (Sign6 :) John W. lfAWDEN. » Tolle fut Ia conduite de cet homme quo MM. Gray, Fa- |