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Show 82 LE ROMAN DE S,\LOiUON SPAULDING. ·t 8tH dans sa leth·e sw· les .ilfonnons ; il n'osc plus le rCpCt. er en 185.\.; mais sa iettrc n'en est pas rnoins une nutorit6 pour M. Gueo·s . . Nous avons lu un grund nombrc d'ouvragcs publiCs contre Jo mormonisme, taut en Angleterre qu'cn AmCriquc; mais nous ccrtifions que pcrsonno avant cux, parmi ccs auteurs, n'a poussC l'aud<Jce au point d'avancer un faiL aussi evidemmcnt faux, rna is en m~me temps aussi fncilc ;, dementir. lis ajoutent , avons-nous dit , de leur proprc cru cette infidel ito a ccllcs de MM. Austin ct Ely. A cot endroit surtout, M. Guer-s sccoue tout scrupule; tCmoin Ct' pnssage, dementi par la dec.Iarntion deja citCc de John Spaulding: ~~: A mesure qu'il composait son ouvrage, M. Salomoc Spaulding ~ (qui habitait alors il Conneaut, Ohio ) < le communiquait B. son frCrc John Spaulding • (qui habitait le comte do Crawford , Pcnsylvanie). Wage 62.) On voit jusqu'oU mCne le zCle religieux! ... Les pcrsonnes qui resident en Amerique , qui ont pu verifier les faits, se g;at·dent bien d'affirmations aussi hardies . Le professeur Turner, bien mieux place que MM. Gum-set Favez pour saisir la verite, s'exprime ainsi, ( p. 212) : c M. Spaulding quitta Pittsbourg en 1814 e t par tit pour Amity , {comU: de ·washington ), oU il mourut en 1816. S'rL A Rlll'ORTi: so~ ~1.\N U SCR I "r AVEC LUI,OIJ S'ILL'ALAISSil DANS I.'Hfi'IUMRRIE DE LAl1Utlll\, S.~ VE UVE, ACTU};LLRMENT :!o!AOAllE DAVID S O~, N'EN HST PAS POSIT IVEMEN" T cnRTAIXE. Les Mormons ont affi rm{: qu'cllc avait racont6 sur Ce sujet des flisfoit•es COI~ l"l'adiCfOii'CS, CC Qlli, VIJ SON AGE ET L' ISFII\· li!Til DE SA MJilolOIR£0 EST ASSEZ PROBABLE. 1> Not..ons en passant que le grand Age et l'infirmitC de Madame Davidson, attestCs par co tCmoin et par beaucoup d'autres, sont soigneusemcnt passes sous silence par lcs Lt: RO:UAN DJ:: SALOliON SPAUI.DING. 85 deux ministrcs qui lui attribuent leur lettre mensongCre, et que nos adversaires en Europe sont tout aussi discrets a cet egard que leurs confreres d' Amerique. Le docteur Hulbert , le plus fougueux de nos cnnemis en Amerique, l'instiga teur de toutes los attaques dirigees contre nous "'", a aussi publiC un ouvrnge intitule JJfonnonism unveiled ( le Aformonisme dt!voile ), oU il dit , en parlant du fameux mnnuscrit qu'il avait re«;u de Ia veuve de Salomon Spaulding : « Ceci est un roman que !'auteur donne comme traduit du latin e t ayant ete trouve, en vingt-quatre rouleaux de parchemin, dans une C8.vc, mais Ccrit dans un style moderne. Il raconte l'histoire fabu leuse d'un vaisseau fai suu t voile de l iOmCJJOUr la Crmule-nrela{lne, et qu~ fut jete sur les c6tes de l'AmCrique quelque temps avant I' ere chretwnne, ce pays etant alors habite par des lndiens. • Voila, avons-nous dit, le plus ardent de nos cnnemis. II a cu lc manuscrit en sa possession, ill' a lu, ille conna1t parraitement. Esp6rant y trouvcr des analogies frappantes avec le Livre de Mormon, il avait promis a Ia veuve Spaulding de l'imprimer pour donner l'Cvidence du plngiat de J, Smith ; mais il s'est trouve que ce roman ne resscmblait en rien au Livre de Mormon , et il n'a plus voulu l'imprimer. N'est-il pas certain que s' il cUt pr6scnte Ia possibilitf lln 1 p~~;b1~~ ~~i:~~t:~~i~eiiAu\~~~tnti~~t dJ~ e:;~j~~ q~~~:l~O:o~~~~d:~~~ man de Spaulding, !'idee premiere Je cette confusion nc lui nppartient pas, mais bien 4 un fcrmicr nommC Henri Lake, vieillard in· credule, nomme par U. Favez lui-memo (p. 10). llulbert , nlors membre de l'Eglisc, a mainte fois combo.ltu cette supposition, et il Jl'a feint d'y croire lui-mUme qu'npres avoir Chi rctranche pour cau se d'adultere. Le doctcur 6tait tellemcnt d0cri6 dans le pays, que son pamphlet ( le Monnoniswe dCt:oilC) n'a pas Ct6 pub lie sous son nom; nos ennemis lui ont offert unc somme pour son iravail, et la bro?hure parut sa us le nom <le l'imprimeur E. D. Howe. M. Favt:'z ava1t sans doutc bt:'soin de ces petits Cclaircissem ents. |