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Show i 52 .hOUSE SPIRITUELLE. - f'OLYGAlii E. mort prCmaturee, avec tout le cortege des jalousies, des misCres poignantes , la defiance au scin des familles, les maladies contagieuscs, et en fin l'horrible systCme de licence dans lcqucl des gouvernements, se disant clwCtiens, accordent a leurs belles filles des patentes en vertu dcsquclles celles-ci descendent, jc nc dirai pas au rang des bCtcs brutes, mais a une degradation bien infCricurc encore j C<Jr toutes res especes 1 dans la creation animnle, · excepte l'hommc, s'abstieunent de ces abominablcs exeCs, et observant generalemcnt lcs lois de Ia nature dnns Ia procreation. » Jc le repCLc, Ia nature a constitu6 Ia femme autremont que l'homme ct pour un but di(fCrent. La vigueur de cell&-ci est dans le Oeuve de vie qui CllUic en elle et nourrit l'embryon, lc fait nattre et l'alimente sur le sein de sa mCre. Quand la nature n'est pas en fonction pour atteiudre c.c but celeste, ellc vient sagement a son secours, a des periodes r6guliCres, pour entretenir en ellc la purctC ot Ia sante sans epuiser Ia source de vie , jusqu'a un age assez avance, oU illui devicnt necessaire a elle-mCme de cesser d'(:trc f6conde, afin de jouir d'unc vie plus tranquille au sein du ce,·cle de sa famille qui lui est attachee par tant de liens, Ct qui, a cette phase de sa vic, CSt dilDS !'Age viril et peut lui pi'Ocurer les soins ct le confort qui lui conviennent, et aU elle pcut ainsi se preparer a un changement de monde. )) ll n'cn est pas ainsi de l'hommc; sa force a un outre emploi. II doit se mouvoir dans une sphere plus vasto. Si Dieu, dans cette vic, le juge digne de la promessc faite du cer<tuple ( ~lath . XIX, 29; Marc, x, 29, 30 ) , il pout aspirer i\ la souveraincte patriarcale, a l'empire eta Ia domi· nation ; il pourra devenir prince ou chef d'une ou plusieurs Er>OUSE SPIIHTUELLE. - I>OLYGAMIE. .tzi3 tribus, et, commc Abraham, il pourra mettre sur pied, pour la defense de sa pa tric, des centaines et des mUliers de scs proprcs gucrriers, nes dans tt sa propre maison. )) » Un noble homme du Seigneur, plein de l'Esprit du TouL-Puissant, qui est juge digne de converse•· avec Jehovah ou avec le Fils de Dicu, ou avec les esprits des justes sanctifies; un hom me qui cnseignera a ses enfants la vt.'rit6 Cternelle ct les fera marcher pm·s dans cettc voie, est plus digne d 'unc centainc de femmes et d'enfants que !'ignorant, esclave des passions, des vices et des folies humaincs, n'est digne de posseder une seule femme et un seul enfant. » Dans l'ordre patriarcal du gouvernement de Ia famille, la femme est sous la loi du marL Elle l'honore, l'appelle tt Seigneur, » comme Sarah a honore Abraham et lui a obei. Elle vit pour lui, pour accroltre sa gloire, sa grandeur, son royaume , sa famille. Ses affections sont concentrCcs sur Dieu, son mari et ses enfants. » Lui, il a aussi un chef envers qui il est responsable. II doit garde1· les commandements de Dieu ct observer ses lois; il ne doit pns prendre une femme U moins qu'elle ne lui soit donnCe selon la loi et l'autorit6 de Dieu. » Ainsi une nation organisCe sous Ia loi de l'Evangile, ou en d'autres termes, sous Ia loi d' Abraham et des patriarchcs, sera pr6scrvee de Ia licence ; l'adultCre et Ia fornication n'y seront point tolCres. On n'y verra pas de ces maisons oU l'on fait un trafic monstrueux de la beaut6 des filles de Ia terre i les bommes riches n'am·ont aucun motif de garder une mattresse, les femmes n'auront aucune tentation de mener une vie dereglee. ».. . . . Ainsi , en bonne conscience , et, comme vous le voyez, en me basant sur Ia parole de Dieu, j'ai forme des |