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Show 122 fo~ I"O U SE SPIRIT U ELtl~. - POLYGAMIF., aux lois de leur pays, qui doivcnt toujours etre rcspectees. Ceci prCmis, nbordons notre sujet. Nos ennemis ont beaucoup parlo de I'Epouse spirituelle. Nous lisons dans Ia brochure Favez, page 39 : « Smith a vf>cu dans le d6sordre, ct a donn6 lt. ce d6sordre Ia sanction de l'nutorit6 de Dicu. En crCnnt lc systCmc dit de I' Epouse ' PirHucllc, il a etabli, par voio de doclt'incs ct de rtt>Ciations, l'infidClite conjugnle ct Ia dCbauche dans scs plusgrossiers Cgarements ... Cela signifie : « Je connais Ia doctrine de l'Eglise marmane, j'ai lu les n!velations, ct j'a ffirmc que l'dpouse spirituelle a Cte instituCc par J. Smith. » Or, l\l. Favez est un missionnairc de l'Evangile, et cctte qualite pr~tc a scs <~ffirmations une autorite qui inilue n6cessa irement sur I' esprit du lecteur. Eh bien , ce qu' il y a de vrai dans tout cela, c'cst lc contrnire d~ ce que M. Favcz ose CCI'ire. En d 'autres tcrmes, ni dans I a doctrine de l'Eglisc,· ni dnns lcs revelations, on ne trouve m ~me le mot d'Cpouse spir ituelle. Nous l'affirmons avec offre de communiquer tous les documents nCcessa ires . A Ia v6rit6, dans cette circonstance commc dans beaucoup d'autres, notre ennemi cmploic cette tactiquc qui consistc a s'abriter derriere le nom d 'un auteur (Gray's Principles and Pratices of ~Mormons); mais cctte adresse ne saurait le justifier ; car, lorsqu' il s'agit d'unc allegation qui implique l'immora1it6 de quelques cent mille individus, un Ccrivain qui so respecte ne so fait pas l'Ccho de t.outes les infamies qui peuvent passer par Ia tl!tc d 'un m6chant hommc. II porte 1e flambea u de l'cxnmcn et de ln critique sur J'ccuvre d 'autrui , peso los tCmoignagcs, ct rcpousse ceux que l' ignorancc, Ia passion et la mauvaisc t:POUSE SNRITL"ELJ.E, - POL\"GA!tiJE. 125 foi ont pu Cgarcr, r escrvant aux autres un degr6 do confiance proportionnel U FintCgrit6 de m CDUI'S rcconnuc chez ces temoins. n vCrific surtout les tcxtcs, ces temoins incorruptibles qu'il est si facile de consulter qunnd on le veut. Or, sur qucl texte s'appuie le ministro Gray, ci t6 par ·~r. Fnvez? Sur nucun . Sur quels temoignnges? Sur ccux du fameux John C. Jlennet (page 40 ), que nous nvons vu retrancher do I'Eglise pour cause d'im.moralitB, et de ce Sampson Avnrd (page 41 ) retrnnche pour plusieurs mefaits, notammcnt pour nvoir tontO d'organiser Ia b:mdc des Danites. Ces deux hommes immornux et publiquement reconnus leis, Ctant ainsi dcvenus des ennemis personnels de J. Smith, leur temoignage Ctait suspect, particuliCrement en matier·e de moralite, et plus spCcialement encore en ce qui conccrne Ia moralite de J. Smith. Co double motif de lcs rejeter n neanmoins semble a M. Gra y, el apres lui aM. Favez, un double motif de les admellre. Nous n'en dirons pas davantoge sur !'ignoble fable des tpouses spirituelles. Quo nos adversaires essaient de nous renvoyer le dementi. Comme nous l'avons dit au commencement de ce chapitre, J. Smith a 6tab1i, par doctrines et ·revelations, non pas l'epouse spirituelle ni lout autre synonyme de concubine ou maitresse , rna is la polygamic , ou pluralite des femmes li gitimes, ou mariage patriat·cal. Et comme nos adversaires ne trouvent ni dans Ia nature, ni dans Ia raison, ni dans Ia mor·alc, ni dans !'Ancien ou lc Nouveau Test..1.ment Ia condamnatiou de cet us..1ge, qui cut jadis I' approbation forme lie du Seigneur, ils appuicnt leur accusation d 'immoralite en substituant tout simplement un nom a un autre. Notre Joi civile ct religicuse consacre le rnariage solennel el JCgitime avec plusieurs femmes : |