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Show CHAPITRE VII. R£PONSE A M. AG£NOR DE GASPARIN. Le roman de Spaulding. - Les plaques du Livre de Mormon. - Ca.lomnies contre le ProphCte. - L 'egyptien r eforme. - UniformitC de style malgre la pluralite des auteurs. - Les miracles. - Conformite du Livre de Mormon avec Ia Dible. - E'tude al!entii'C et cotuciencieuu de M. de Gasparin. Voici un autre adversaire que nous avions oubliC, rna is qui est subitcment rappele a notre mCmoire par une nouvelle lecture des Archives du christianisme { annees 1852 et 1853) au moment oil no us allions clore cette discussion. A Dieu ne plaise que nous laissions sans rOponse ses rares objections noyees dans uno dilution de six longs articles. Seulement, comme il nous serait impossible, au point oU nous en sommes , de classer ces objections suivant l'ordrc que nous avons ad'opte, nous consacrerons a ce nouveau champion un chapitre a par t. Dans le premier de ces ar ticles { 1852, p. 185 ), M. de Gasparin se livre a des considerations generales, sans pre- REPONSE A M. AGfNOR DE GASPARJN. {07 senter aucune object ion . II se pose en adversaire.loyal et consciencieux ; mais dCja quelques finasseries font prevoir que l'auteur ne soutiendra pas le ton serieux et convenable de cette int roduction. ·En effet, des le second ar ticle {p. 15 de 1853), nous le voyons ressusciter la fable des ministres americains au sujet du roman de Spaulding. II n'ose pas y adherer formellement , et it a raison , car nous le mettriont plus tard en contradiction avec lui-memo, puisqu' il dit { p. 75) : -: .. ... Rien enfin no manque ponr fairo comprendre a quiconque sait comprendre, que M. Joseph Smith a compose cos p ropheties lL loisir, en l'an de grAce 1828, ayant son Nouveau-Tcstamentsous les yeux. » Que! est done lo but de M. de Gasparin en reveiUant cetle his loire de Spaulding? cela se devine aisement. Toutefois il sort de Ia assez habilement. « Nous ignorons, dit-il, ce qu'il en est, et, it. vrai dire, nous nous en inqui6tons peu. Ccci est trop s6rieux pour que nous nous pr6occupions des questions de propriCte litteraire. , Ce qu'il y a de plus clair dans tout cela, c'est que M. de Gasparin n'a pas d'opinion arrt:tCe sur ce point , puisqu'il raconte cette histoire et la dement plus loin. L'introduction nous promettait des object ions s6rieuses ; mais, des Ia page 16, !'auteur tombe dans Ia facetie : ' Nos ouvricrs sont sans doute bien moins babilesquo no I'Ctaient les innombrables prophetes de NOphi; rna is il est certain que pour graver sur \'airnin les immense<J rCcits dont lo Livre do Mormon ne nous donne que des extraits, il faudrait employer aujourd'hui des centaines d'ouvriers pendant un temps bien considerable. Et nous no parlons pas du transport de ces plaques. De nos jours, il fnudrnit des chnrrettos ou des wagons de chemins de fer ; du temps des prophetes nCphites, on emportait cela sans fa~on dans sa poche, et personne n'y prcnnit gardc. • |