OCR Text |
Show 4G JOSEPH SMITH. , Pendant un certain temps, il s'est rcndu trCs-utile dans ses hautes fonctions; mais bientUt sea vices se sont montrCs de nouveau, et le beau sexe de Sion ressentit tristement l'eil'et de son influence, dont il abusa pour sCduire et p rostituer les jeunes fillcs sans experience. II fut rctranch6 sol~nnellementde l'Eglise en 1842, pour sea seductions et debauches. DCs-lors, il dcvint l'cnncmi acharnC de Joseph le Prophete, ct n'eut aucun scrupule dans ses efforts pour lc diffamer. Dans ce dessein, il n invente toutes sortes de mcnsonsca contra lui, parmi lei!quels figurent l'ttffairc du !JOttt;erneut· norms a laquclle vous faites allusion, ainsi que Ia /j(mdc des Danilcs. Une telle bande n'exista jo.mais il. Nauvoo; si cllc elit e:tiste, dans )'intimite oU jo me trouvais o.voc J. Smith, je l'aurais su; rna is je n'ai rien appris de pnreil. Uu miserable qui n'besite pas il. ruiner Ia vertu el I' innocence de jeunes fi llcs sans dCfiauce, est bil;ln capable de lletrir un hommc bon et grand pour assouvir sa vengeance. , John C. Dennett est tombC depuis quelques ann6es sous le mCpria public pnrtout oU il est alle dans les Etats-Unis, ll. cause de ce qu'il a fait en favour des Saints et plus tard contre eux, et parce qu'il s'est montre un homme sans vertu ni religion. 'l"outc ]Jersonne qui le connaitra se gnrdera bien de citcr ses ouvragcs conb·e lcs Saints, de 11cw· de compromcttre sa propre consiclCrafion. " J 'ai l'honneur d'Ctrc avec un profond respect, le v6tre, , {Signa :) John S. FuLLK ER.. , 1\eproduisons maintenant unc declaration de John C. Bennett lui-m~me; la date de cet actc est remarquable, car il a Ct.e dicte par lui six jours apres a voir 6t6 retrancbC · de l'Eglise pour abus de confiance dans l'exercicc de Ia mCclecine et tentatives de seduction et de prostitution. DECLARATION FAI'fE DEVANT ~1. DANIEL H. WELLS, ALO US ALDEILUAN Oil LA YILLE DE NAUYOO. 11: Etat d'Cllinois. - "'Ville de Nauvoo. "S'est prCsente en personne davant moi Daniel H. \Vella alderman de Ia dite ville de Nauvoo, John C. Dennett, qui , u.yani prt:t6 scrment nux termes de la loi, declare et dit: JOSEPH SmTII. 47 • Il nc m'a jamais ete enseign6 la moindre chose conlre les plus stricts principea de l'Evongilc, ou de Ia vertu, ou des lois divines et humaines, en aucune circonstance, ni directement ni indirectement, en paroles ni en actions, par Joseph Smith. Je n'ai jamais su que le dit Smith nit approm·e une conduite immorale quclconquc, so it en public, soit-cn pnrticulier. II ne m'a jamais enseign6 quclcs relations illiciles avec lcs femmes fusscnt excusablcs sous aucun pr6texte, et je n'ai jatJ:Jnis su qu'il l'ait enseign6 a d'autres personnes. • (Sign6 :) John C. D ESNETT. » D6clure et sign6 davant moi, ce 17c jour de mai 1842. » (Sign6:) Daniel H. "WELLS, aldermnn. , J\1. \Yells eta it proprietaire a Nauvoo avanL l'arriv6e des .Mormons ; c'est m~rne lui qui a cede le terrain pour Ia construction du temple. A la date de cette decla ration, il n'Ctait pas Mormon; II connaissait trt3s-hicn les chefs de l'Eglise , les calomnies dirigees contrc eux et les persecutions dont its etaicnt Pobjct. C'est cinq ans p,lus tard, dans Je moment des persecutions a main arm6e, qu'il n re9u le ~apt6mc , vcnllu scs biens et suivi lcs SJints qui se dirigcaicnt vcrs lcs deserts, a Ia recherche d'unc nouvelle patrie. M. Wells est aujourd'hui general en chef de Ia legion de Nauvoo, dans la vallee du Grand Lac-Sale. CeLte declaration de John C. Bennett a etc confirmCe par le dialogue suivant, tcnu en seance du conseil administraLif de Nauvoo, et extrait des rcgistres officiels : « Kauvoo, 10 mai 18J2. « Le doctcur John C. Dennett, ex-maire, a CtC requis par J oseph Smith, maire, de declarer s'il connaissait quelquo chose contre lui. l\1. Dennett a rti!pondu : Je n'ai aucun dif1Crond o.vcc les chefs de l'Eslise. J 'affirme publiquement que si qttelqu'un rapporte que j'ni dit que J. Smith m'avait nutorisC il. entrctenir des relo.tions illicites avec les femmes, celui qui le rapporte est tm mcntettr dcwnt Dicu. II ne m'a jamais, ni en public, ni en p8.rticulier, donne une telle autorisation. On o. dit que je deviendrais un second Avard ; cela e::;t |