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Show LE LIVRE DE MOIUION, convoitcr ses biens, d 'en donner Ubrement uno partie pour lJ publication du Livre do Mormon. Que eet Ccri v<~ in si serupulcux nous disc done de quoi viva it Moise, de quai vivait Jesus. Qu'il nous d isc si los Jp6tres furcnt des escrocs quand ils ro~tm·cnt !'argent des premiers discip les, Joses ct autrcs. (Act. '"· 33 ct s.) A qui Dicu dcvaitr-il commander de publicr co Livr·c, sinon JUX plus riches d'entro los ' temoins de son rmthenticitC'? Tout cola fait pi tiC, surtout qunnd on so rappclle que nos adversaires voicnt dans des faits aussi naturels, aussi irrCprochables, des preuves positives d'im.post1tre! A cos cnncmis maladroit.s ct ignol'nnts, il cos hommcs sn ns discerncmcnt, a qui tous matCriaux sont bons pour construirc leur ccuvre do c;:~ l omnic, no us opposcrons le temoignDgc d'Du tres cnncmis rnieux renscignCs ct plus judicicux. En mCmc temps que los Gucrs et los l~avoz s'oiTorccnt de dCcouvrir, duns los rCvCiations donnees par Joseph Smith, des preuves pnlpDblcs d'imposturc, M. C!Jrkc, de Londrcs, chrCtien com me cux, renvcrse lour Cchafaudugc et lour imprime sur· le front lc signc de Finoptio. Ecoutons cot au teur : ( Si jamais !'imitation des ordonnances t:!e Jesus-Christ a ete porU! c it un haut dcgre par un pcuple quelconque, c'est certainement par les .Mo rmons. Pas une ordonnance, pas une prescription observ6e aux jours des apOtres, qui ne soit main tenant en vigueur parmi eux. De Ill vient la subtiUIC tie t'illu sion. , ('l'he Mann o11.~ in a fix , page 1.) Laissons nos ennemis so mottre d'Dccord cntr'ctL"'{ lc.'3 uns nous accusant d'unc grossiCrc parodic, lcs aut res d:une su btile contrcfagon, et passons plus loin. LE LIVRE IH?. MORMON. 23 Maintenant, ce n'esL plus aux hommes que M. Favez s'a ttaque. ~otre doctrine est luJrt!tique, dit-il (p. 33 ), eL Ia qual ifier a insi , c'est encore lui fairc beaucoup d'honneur , parce qu' elle ne tient pas a la verite par ttn bout. A l'appui de cette sentence e!Cgamment motivCe, il cite un OOhnntillon de not1'e dogme: '< Dieu, solon J. Smi_tl1 , a >l vrniment un corps eL des membrcs; il mange ct boiL. )) - Dicu a cree le monde par· Ia foL- Christ est tm Nrc n sauvC. )) Puis M. FDvez s'arrCtc, nous renvoyant, pom· de plus am pies dCvcloppements sur co sujct, au numCro 2 de ses Fragments (qui n'a pas encore paru,- septembre ~IS~H). SoiL, at tendons, ctcontentons-nous du pou qu'il no us donne. Qu'est-ce que 1\f. Favez? Un missionnai re snns mission, membrc d'un corps sans t~te, dont M. de Gnsparin a dit: « Lc plymouthisme est bien plu.~ Qlt'une (amse doctri1ze, c'cst t:N"E MALAD!E :uonAu·: ..•• On tient b. n'a.voir ni ministres, ni savants, pnrcc qu'ninsi on pcut trUner il son aise et ab t·itcr son ignorance sous Ia th Coric commode de !'inspi ration directe.... Lil fermcntent incessammcnt l'orgueil spirituel, lc myticisme qui met ses impressions Ala place de l'Eeriture, ['esprit de jugcment, !'esprit de subtilitC, lc formalisme qui se croit enncmi des formes, ct ce parlage rcligicux centre lcqucl il est temps de rengil" au nom de Ia religion. , ( Arcliities clu clt1"isliullisme, janvier 185,1.) Tel est l'homme qui nous accuse d'hCr6sic. Or, los Darbystcs ou Plymouthist.cs sont des hCrCtiqucs parmi les MCthodistcs; ceux-ci sonL hCrCtiques parmi lcs protcslants , qui, cux-m6mcs, sont hCrCtiqucs dans Ia clu CticnLC·, IDquclle, dans son univcrsalitO, est apostate de Ia religion |