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Show 18 LE LIVRE DE llORMQN. maltrailds et cha.11sds de ville en ville , de synagogue en synagogue , >) ct que (( peu de ceux qui a.ppa1·t!endrai~n.l alors a l' Eglise 1·esteraient {c·~·mes pour recevotr un !tentage. » ( Doctt·ines et alliances, p. 151.} Si done les tongues tribulations du peuplc d1Isra(}l et son expulsion de Canaan nc prouvent pas Fimt~osturc ~~ AbJ'ilham ct des autres prophCLes , les pcrs6cutJons subws pou· Jes Saints ne prouvcnt pns davant-age contre J . Smith ct I'Eglisc restaurCc par lui. II est bien permis U )f. Favez, qui nous voit <'t trois mWe lieues de distance, d' ignorer nos projets , nos cspCranccs , nos droits et nos moyens de lcs reconquCrii'. Mnis d'autrcs qui nous ont vus de pres, qui nous ont CtudiCs , peuvent en dire quclque chose. Gunnison , en parlant dt> Ia cruaute des Missouriens dans !'expulsion des Mom1ons, dit (p. 112 ) : « Malgr6 toutc !'impuissance du gouvcrncmcnt a leur rcudrc j us ~ ticc, ils prilparcnt des mCmoires pour demander In permission d'y retourncr, ct ils entreLiennent'i'cspoir fervent de rentrcr dans ccttt! Sian si ch&rc A leurs coours. :t Qu'cst-ee done que cctte sagesse de M. Favcz qui frondc ainsi Ia sagesse de Dieu ct veut devanccr Ia murcbe des CvCnements'? Oui, nous croyons a l'accomplissemcnt de toutes lcs promesses que le Seigneu!' a daigne nons fairc! Comme il est cert.ain que l'Eternol cxisto, il est egalemcnt certain que les Saints des Dcrniors-jours, s' ils dcmeurent fidCles , possCderont avnnt pen d 'nnnCes le pays qu'ils ont habitC en Missouri , et que Ia its hAtiront le grand Temple dont lcs fondcments sont deja poses ; nulle puissance ne l'emp6chera. Voici un autre sujet de scandale pour· notre ennemi , une nouvelle preuve de notre impostur·e. Parce que le Sei- I.E LIVfiB UE MOU~ION. ·19 gneur, dans une revelation' dictc a son ser vitcm· des details rcl<~tifs a Ia prosp6ritC temporelle des Saints, M. Favcz, en vrai missionnnire d'un Dieu qui ignore que sa creature boit et mange, travaillc et souffre dans ce monde, J\1. F<~voz s'cnflamme d'indignation. ((Serait-il vrai, dit-il (p. 30), '' que Jesus fait de son Eglisc , pour 1aqucllc il mou,·ut , » uno compagnie de brocanteurs? » Dans Fl~glise des Saints des Dcrnicrs-jours , les Cveques sont chm·g6s des int6rCts temporels de Ia societe. Or, on sait que quand un peuple s'Clablit dans uno contr6c, cettc nouvelle agglomeration, dans un pays non organise, excite Ia cupidite des sp6culateurs, qui accourent munis de marchandises de Ia derniBrc qualite, qu' ils vcndent a des prix arbitraires. La sophistication des denrees alimontaires, notamment, et l'Cievation des prix:, sont des go,·mes de ruine pour Ia sante et Ia bourse des consommateurs. En parcil cas, c'est un devoir pour les chefs de veiller ace que leur.s frCres puissent so procurer , au mcillom· march6 possible, des mar cbandises saines ot de bonne qua lite. J. Smith, su1· qui rcposait une grande r esponsabilite, consulta 1r Seigneur sur ce qu'il Ctait convennblo de faire, et Ia .:;agesse divine onjoignit a Sidney GiU)ert d'Ctablir un IDil SJSin oU los Saints pourr<.~ ient se procurer los choscs n6- ccssaires , c( sans fraude. n Quoi de plus naturcl , de plus simple, de plus honorable? OUest done cett-e compagnie de brocanteurs dont pado ~1. Favez? Est-ce que par· hasard lc brocantage consisto ;) s'appi'Ovisionner des choses nCccssaires a Ia vie? La hainc de notre cnnem.i se manifeste dans le soin qu'il met a chercbcr des expressions # odiouscs pour qualifier lcs actes les plus ordinnircs. Son cxclnmation, qui renforme autant d'absurdit6s que de mots, no prouve qu'une honteuse par tialit6. |