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Show ' -m win c:jl nut <;* IWI *: 264 LA DANSE tal recouvert d'une tres belle draperie. Ilsoutenait la statue de la Liberte assise a Pombre d'un arbre. Autour d'elle on voyait places unegerbe de ble et tous les instrumens du labourage. Sur les gra-dins, lemarteau, I'enclume, unepresse d'im'primerie, tousles attributs des arts utiles. U n petit trophee sur le devant, forme d'un violon et d'une flute, indi-quait que les arts agreables contribuent aussi au bonheur de Phomme, et ne doi vent point etre negliges sous le regime dela liberte. Tous les ornemensdece char etaient d'une execution tres soignee et du meilleur gout. - II etait traine par des taureaux vigoureux a cornes dorees. - Tout, dans cette marche, rappelait ces fetes antiques dont Phistoire nous a conserve le souvenir dans ses pages, que notre imagination embellit peut-elre, et que nous ne pou vions jamais esperer de voir imitees DI ET LES BALLETS. 2g5 surpasses. - L'artiste cependant eut aregretter que les Francais ne fussent point alors vetus du nouveau costume qu'on leur prepare. L'aspect de la fete en eut ete bien plus imposant, et vrai-ment d'un gout antique. Nous n'oublierons point de faire mention d'un autre char simplement orne , qui suivait IaGonvention.II portaitdes aveugles. O n lisait sur les cotes cette inscription simple et touchante : La Republique francaise honore le malheur. On zrrlvaauChampdelaRe'union,qu\, ce jour la, meritait bien son nom. iNos representans se placerent sur le sommet de la montagne, et bientot elle fut cou-verte de citoyens et de citoyennes de tout age, qui elevaient leurs mains et leurs voix vers l'j£iernel. Les citoyens qui remplissaient Pimmense plaine sur laquelle dominait la montagne, repon-daient par des cris d'allegresse. - Cette 12 9 |