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Show ' I 1 2^2 LA DANSE sujets joueraient. L'affiche du Theatre- Francais annoncait un jour Venceslas, un dilettante achete un billet fort cher, va se placer dans la salle, attend pendant une heure, et se promettait de grandes jouissances au m o m e n t ou La-rive paraitrait. Ce fut son double qui representa Ladislas. Le dilettante fu- , ieux, se sauve de depit, rencontre le Savoyard qui lui avait vendu son billet, lui aclresse de violens reproches avec un accompagnement de coups de can-ne fort desagreable pour le brocan-teur de billets. Ce pauvre diable s'e-criait : « E h ! Monsieur, pouvais-je « savoir qu'on lacherait trois fois de te suite le Ponteuil? » L'Opera ne conserva pas long-temps sa nouvelle denomination, elle lui fut enlevee lors de son demenagement, quand il passa de la Porte-Saint-Martin a la rue de la Loi, le 3o thermidor an II il WAV ET LES BALLETS. 2^3 de la Republique; nos academiciens,de-chus de leurs prerogatives feodales,5 s'installerent dans la salle que Mademoiselle Montansier fit batir, et dans laquelle sa troupe avait joue la tragedie et la comedic Ils commencerent leurs exercices de chant et de danse par une representation de La Reunion du 10 aout, offerte gratis au peuple sou-verain. L'Opera prit alors le titre de Theatre des Arts. Les dilettanti du parterre trouverent des sieges a POpera pour la premiere fois a cette representation. « Ce chan- « gement etait commande par le bon « sens et le respect du au peuple. « O n neconcoitpas comment, depuis « la revolution , il existait encore des « theatres ou Pon eut Pinsolence d'en- «tasser des citoyens francais debout et < a la gene , dans un bas fond , le tout « pour les amuser! A u moins le public • !•! • ( |