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Show A ,w II H II" 56 LA DANSE dediee. Les dames de Trente et des environs, les aimables Italiennes que Pouverture du concile avait amenees, y parurent avec le plus brillant eclat. Le souper fut delicat et somptueux , le bal cnchanteur; la fete merita les applau-dissemens de Philippe. Ce prince y dansa, de m e m e que les cardinaux, les prelats, les docteurs en theologie, que le concile rassemblait. Le divertissement se prolongea bien avant dans la nuit, et la gaite la plus aimable vint Pembellir. Le cardinal Palavicini, his-torien du concile de Trente , ne donne pas de plus grands details; il ne dit point si les peres de PEglise danserent la gaillarde ou la gavotte, la courante ou la bourree; s'ils se permirent la pirouette a six tours, ou si la gravite de leur etat les engagea a se moderer, en la passant tout simplement a quatre. O d o m Calmet! d o m Calmet! pourquoi ET LES BALLETS. $n faut-ilque tu n'aies point assiste a cette fete ? Nous aurions la solution de ce probleme et la description fidele d'un bal pompeux et pittoresque, tandis que le trop negligent Palavicini se contente d'en signaler Pexistence, pour nous li-vrer a Pincertitude accablante des conjectures a Pegard des costumes, des pas, des airs de danse, et de tous les details de la mise en scene. Saint Gregoire de Nazianze ne re-prochait a Pempereur Julien que le mauvais usage qu'il faisait de la danse. « Si tu te plais a danser, si ton penchant « t'entraine dans ces fetes, que tu parais « aimer avec fureur, danse tant que tu « voudras, j'y consens; mais pourquoi u renouveler a nos yeux les danses dis- « solues de la barbare Herodias et des « pa'iens? Execute plutot les danses du « roi David devant Parche; danse pour « honorer Dieu. Ces exercices de paix 3. m |