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Show 324 1A DV;SSE et dans la saison ou Flore nous e'lale ses merveilles, ils ne portent pas verte feuille. Le ballet de Flore et Zephire n'obtint pas tout le succes qu'on s'en promet-tait; les moyens d'execution- produits pour la premiere fois, lo-rs de sa nou-veaute, et dont la hardiesse avait frappe les spectateurs de surprise etd'admira-tion, sont maintenant ranges parmi les choses connues; mais les danses sont delicieuses. Mile. Taglioni est une Flore ravissante; Perrot a la legerete de Zephire, et lesnombreux hommages d'en-trechats et de pirouettes qu'il adresse tour-a-tour aux suivantes de Flore, a la bacchante leur rivale , ne paraissaient pas le fatiguer. La mise en scene offraii un melange de vieux, de neuf, et for-mait une dissonance desagreable a l'ceil. Mais la virtuose par excellence etait la : IMft u.M UVH ,:;a IWI «:;»* kVM ET LES BALLETS. 3^5 Ducit Cytherea choros, et les amateurs avaient retrouve leurs nymphes. Dans Guillaume Tell, Mile. Taglioni a danse, avec Madame Montessu, un pas de deux charmant, execute sans or-ehestre, et soutenu seulement par la tyrolienne, chantee par le choeur. Je dois parler ici des differens solos d'instrumens que Pon a introduits dans les ballets; en voici Porigine : Rebel avait compose, pour la serenade que PAcademie royale de Musique donnait au roi tous les ans a la Saint- Louis, un solo de violon d'une grande difficulte.Ce morceau,qu'il appela le Caprice, eut un succes prodigieux. Mile. Prevot, premiere danseuse de POpera, imagina de former des pas sur ce concerto de violon, qu'elle dansa en 1720. Elle reussit, et Rebel en ecrivit d'autres, tels que : la Boutade, les Caractcres de la Danse. la Terpsichore, la Fantaisie, |