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Show I 7A> ,48 * LA DXNSF. Le public de Paris n'aurait point ac ,epte ce ballet, si ledircteurdel'Opera j'avait mis en scene avec des homines » Iravestis. Lulli vent montrer du moms sa bonne volonte : quatre demoiselles formaient toutle personnel deson ecole de danse, il les lance bravement surle Iheatre, fait un va-tout audacieux, remporte une victoire complete, ct mademoiselle Lafontaine se signale dc telle maniere que le titre de reine de la danse lui est accorde. L'armee dansante d'Aladin, com-mandee par mademoiselle Bigottini, les choeurs de naiades , guides par mademoiselle Taglioni, offraient plus de se- Action et plus d'art; leur effet nous a paru ravissant, et pourtant .1 peuU peine se comparer a la sensation que produisit mademoiselle Lafontaine escort^ de ses trois compagnes, mesde-moiselles Koland, Lepeintre, Fernou. ET LES BALLETS. 1^9 Le defaut de sujets fut un obstacle qui s'opposa sans doute a Pintroduction du grand ballet a FAcademie royalc Les Fetes de I Amour et de Bacchus , le Triomphe de IAmour, et toutes les pieces du m £ m e genre appelees ballets, n'etaient autre chose que des operas coupes de maniere a donner un peu plus de developpement a la danse ; le chant n'en etait pas moinsPobjet principal. Pecourt, depuis si fameux , debute dans Cadmus et partage d'abord les honneurs de la danse avec Beau-champ, Dolivet, excellent pantomime, et L'fitang le cadet. .La troupe chan-tante fait de precieuses acquisitions : Nouveau Paine remplit avec succes le role d'Amisodar dans Bellerophon , Du-menil, celui d'Alphee dans Proserpine, et Marthe le Rochois commence par le role d'Arethuse la grande reputation que celui d'Armide lui fit acquerir. Mes- |