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Show r U* iw» fJJ l\M «UJ Nrt *.'•»« *VM" "*if f*> 4LsJP T ,§ LA DANSE cour; on admira son genie, et les poetes s'empresserent de chanter sa gloire. Beaujoyeux , qui, premier des cendres de la Grece, raisretourneraujourlede3,inetradresse D u ballet compost , en son tour mesure, Qui d'un esprit divin, toi-mSme tedevanee, Geometrc inventif, unique en ta science , Si rien d'honneur s'acquierl, le tien est assuri. «Le fundi i^enlatelleetgraride ,< lice dressee et batie au jardin du « Louvre, se fit un combat de quatorze « blancs contre quatorze jaunes, a huit (( heures du soir aux flambeaux. « Le mardi 17 , autre combat a la « pique, a Pestoc, au troncon de la «lance, a pied et a cheval. Le jeudi « 19, fut fait le ballet des chevaux, « auquel les chevaux d'Espagne, cour- « siers et autres en combattant s'avan- « coient, se retournoient, contour- « noient au son et a la cadence des ET LES BALLETS. j lc> « trompettes et clairons, y ayant ete « dresses cinq mois auparavant. « Tout cela fut beau et plaisant, mais « la grande excellence qui se vit les « jours de mardi et jeudi fut la musique « de voix et instrumens la plus harmo- « nieuse et la plus deliee qu'on eut ja- « mais ouie. Furent aussi les feux ar- « tificiels qui brillerent avec effroyable « epouvantement et contentement de « toutes personnes, sans qu'aucun en « fut offense. » C'est Baif qui organisa ces concerts, Ronsard travailla aussi pour les fetes dont je viens de parler. Baif avait vu representer des operas a Venise ; poete et musicien , il concut le projet d'in-troduire ce spectacle en France et composa a cet effet des drames en vers metriques, tels que ceux des anciens et des Italiens , regardant cette coupe comme plus favorable au chant. II les mit |