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Show ' - • . 112 LA DANSE gencede ce morceau; j'avoue que je ne Pai pas compris : Pauteur fait peut-etre allusion a des usages que Pon a laisse perdre. \ Ces ballets de la cour, dans lesquels les recits se melaient a la danse , etaient composes sans gout. Baltasarini, plus connu sous le n o m deBeaujoyeux qu'il prit ensuite en France, apporta le premier une certaine regularise dans ce genre de spectacle, l.e marechal de Brissac , gouverneur du Piemont, en-voya cetltalien a Catherine de Medicis avec une bande de violons. La reine le n o m m a son valet de chambre, et des-lors il devint Pordonnateur de tous les festins, ballets, concerts et representations de la cour.Ce fut lui qui, en 1581 , composa le fameux BALLET COMI-Q U E D E L A REINE pour les noces du due de Joveusc Beaulieu et Salmon, mai-tres de musique de Henri H I , le secon- • ET LES BALLETS. I \'$ derent en faisant unepartie des airs et des recits dont Lachenaye , aumonier du roi, avait donne les paroles. Jacques Patin , peintre du roi , fut charge des decorations. Ce ballet n'etait qu'un in-termede destine a Pembellissement de ces fetes nuptiales dont les details sont assez curieuxpour etre rapportes. E m - pruntons deux pages au Journal de I'Estoile. w Le lundi 18 septembre I58I , le « due de Joyeuse et Marguerite de Boric raine, fille de Nicolas de Vaudemont, « sceur de la reine, furent fiances en « la chambre de la reine, et le diman- « che suivant furent maries a trois heu- « res apres midi en la paroisse de <i Saint-Germain - PAuxerrois. Le roi (( mena la mariee au Moustier, suivie <( de la reine, princesses et dames tant « richement values, qu'il n'est me- « moire en France d'avoir vu chose si . |