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Show w ¥ 368 LA DANSE ces complet, si le public avait adopte cet ouvrage bizarre et pompeusement ennuyenx, e'en etait faitde Part, le ballet n'aurait plus ete qu'une pantomime du genre de celles que Pon voyait autrefois sur les theatres du boulevart. Le directeur de POpera pouvait a Pins-tanl congedier Mesdames Taglioni, Julia, Montessu, Noblet, Dupont, Legal-lois, Duvernay, Pauline Leroux,Loui-sa, Roland,etc. Des fig»rans etfigurantes lui suffisaient pour des ouvrages ou la fouledeschoristes estpoussee en avant, ou les premiers sujets n'ont d'autre res-source que de se meler a cette foule, s'ils ne veulent garder un repos bien preferable a la prostitution de leur talent. Le public est reste froid,et son indifference a proteste contre les eloge* donnes a la Tentation par tous les journaux. Cet unisson de louanges im-primees, cette profusion de notes quo-tsSSfeS 3S| ET LES BALLETS. 3&\ lidiennes envoyees par les directeurs de spectacles, et inserees avec une complaisance officieuse, ont fait perdre aux gazettes toute leur influence, et bien- I6t Penthousiasme des journalistes ne produira pas plus d'effet sur le public, que les bravos et les applaudissemens des claqueurs. La critique est une ne-cessite; vouloir la desarmer, la reduirc au silence, c'est vouloir perdre Part, les artistes et les redacteurs de feuille-tons, dont les eteFnelles formules lau-datives impatientent le lecteur, quand elles nelefontpasbaillerparl'uniformite de leur refrain oblige. Dans le bon temps de la critique, theatres, auteurs, acteurs, tout prosperait. O n a voulu sa-vourer sans cesse les doux parfums de Pencensoir: c'etait charmant, delicieux sans doute ; mais cette vaine fumee est maintenant la seule recompense des travaux dramatiques On donne des 16. 1 ® M m m M W MI ;> l'\.i' I -.i< I ' H 1 1 , / 1 1 : / . • 1 < |