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Show 2l6 LA DANSE donne,en 1790, un ballet sans hom-mes, celui de TeUmaque. Coinde, Didelot, Milon, Aumer, Rlache, successeurs des Noverre, des 1 Gardel, des Dauberval, ont obtenu de beaux succes par des ouvrages de diflerens genres. M M . Leon, Henry, Rlache fils, Galzerani, Coraly, Taglioni, Aniel, Rlasis, sont aussi des maitres de ballets recommandables. Ce dernier doit etre encore signale comme ayant ecrit sur son art : M . Rlasis a publie, a Londres et a Paris , en anglais et dans notre langue, un volume tres-curieux, intitule : Code de la Danse. Pendant que Part se perfectionnait en France, PItalie n'avait encore que des pantomimes depourvues de gout, de grace et de naturel. Les danseurs et des compositeurs francais y parurent, et la danse y fut regenerec Noverre donna quelques ballets a Milan, et sa ET LES BALLETS. 217 maniere se propagea dans toute PItalie. Rossi, Clerico , Franchi , Mazzarelli, Angiolini, Giannini, formes par Noverre, ouvrirent la carriere a Vigano 101a. II est des races ou la faculle dan-sante se transmet de pere en fils. Nous avons vu les Raudiery-Laval, les Vestris, les Gardel; voici maintenant les trois Malter, que Pon designait par des surnoms afin de ne point les con-fondre. L'un etait appele YOiseau pour son extreme legerete ; Pautre Matter, k Diab&, parce qu'il excellait dans les roles de demon ; et le ti oisieme , original fort plaisant, Malter la petite-culotte, dont le sobriquet etait aussi boufTon que la personnc On se plaisait a reunir dans un pas de quatre, Lany, Dauberval, mesdemoiselles Peslin , Allard; c'etait le chef-d'oeuvre du genre. Mile Theodore, 10 |