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Show >0 LA DANSE embonpoint, montrait de la vigueur et de la legerete ; Mile Milliere, a la jolie figure chifTonnee, se distingua dans la danse rapide et brillante. Beau- I pre, Branchu, se placerent au premier rang parmi les comiques ; Nivelon reussit dans les deux genres. Lepicq, eharmant danseur, dans le pas de deux surtout , que sa grace et sa beaute lircnt surnommerPApollonde la danse; Laborie , qui en 1790 cr6a le role de Zephire ; Deshayes qui le perfections; ilenry, dont la taille etla noblesse rap-pelaient le grand Dupre; Didelot, Beaulieu, St.-Amand, Duport, dont la rivalite avec A. Vestris fit tant de bruit dans le monde dansant, et four-nit le sujet d'un mauvais poeme a I'au-teur de la Gastrwiomie ; Mesdemoiselles Chameroy , Gosselin, dont onne pouvait exprimer la prodigieuse flexibi- Jlte qu'en Pappelant la Desossec; Mes- ET LES BALLETS. 22i demoiselles Fanny Bias, Bigotlini, si admirable dans le role de Nina ;Masrelie, Colomb, Lorrain, Couston, soutinrent I'honneur de la danse pendant la troi-sieme epoque des progres de cet art. Jepuis citer encore Deschamps, But-teau, Titus, Leon, Leger; Mesdemoiselles Laval, Constance, Puvigne, Louise, Laneuville,que M . Baron a en-registres dans son interessant ouvrase Le theatre de la Porle-Saint-Martin se montra souvent le digue rival de POpera. LeDeseHeur, la Fille malgardee, les Jeux d'Egle, Jenny, les Deux Creoles, et plusieurs autres ballets de Dauberval et de M . Aumer, executes parfab tement, firentles delices du monde fashionable. Rhenon, Mesdames Queriau et Dumouchel, y rcmplissaient les prin-cipaux roles : on y remarquait aussi Mesdemoiselles Sauliquet, fitienne, Aline, Bossidel Caro. |