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Show J r'.l ' •! i '.I .' KJQ LA DANSE rcurs, et n'a pas montre pUis d'erudi-tion ,car, en soutenant que Pon devait ecrire Camargot et non Camargo, it s'est mis en contradiction avec tous les memoires de Pepoque, les registres de PAcademie royale de Musique, les feuilles d'emargement acquittees et si-gnees par Mademoiselle de Camargo, et m e m e avec Phistoire ecclesiastique et Pbistoire de Plnquisition d'Espagne. Vous voyez qu'il faut faire du chemin pour suivre a la piste la genealogie d'une danseuse aussi leste. Marie-Anne Cupis de Camargo ft* quit a Bruxelles, le i5 avril 1710, d'une famille noble , d'origine espa-gnole , qui a donne plusieurs cardinaux au sacre college. Hercule an berceau tordait le cou des serpens a sonnettes prets a le devorer. Le talent de Mile, de Camargo ne fut pas moins precoce. Elle etait dans les bras de rVIBfflULfct ET LES BALLETS. f q j sa nourrice; le son d'un violon frappc son oreille, et lui inspire des gestes et des mouvemcns si vifs, si gais, si bien cadences, que Pon imagina sur-le-ehamp que cette virtuose de six mois serait un jour une des premieres danseuses de PEurope. Leste c o m m e un oiseau, toujours sautant, cabriolant, elle justifiait cet horoscope ; et la priucesse de Lignc admirant de si hcu-reuses dispositions, ofFrit a ses parens de Penvoyer a Paris et de payer les frais du voyage et de son education dansante. Elle avait alors dix ans; elle profita si bien des Iecons de Mademoiselle Prevot, que trois mois apres elle retourna a Bruxelles pour y tenir Pem-ploi de premiere danseuse au theatre. Mile, de Camargo fut engagee ensuite a Pioucn et vint debuter a Paris. Presentee par Mile. Prevot, elle parut dans Zee Caracferes de la danse, pas |