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Show ' m l44 LA DANSE fit imaginer le jeu de piquet, vers la fin du regne de ce prince. Combien de personnes jouent tous les jours a ce jeu sans en connailretout le merite! Une dissertation , attribute au pere Daniel , prouve qu'il est symbolique, allegorique, politique, historique, et qu'il renferme des maximes tres-im-portantes sur la guerre et le gouver-nement. Les nouveaux ministres doi-vent avant tout se rendre habiles au jeu de piquet : cette science les dispense de beaucoup d'etudes prelimi-naires, et peut leur faire eviter le ca-pot, coup redoutable et funeste, et que les chances des cartes renouvellent trop souvent aujourd'hui, A vous bouviers, Illustre bande, l Touchez, touchez , n'importe men^triers, Passe-pied, menuet, gavotte ou sarabande. Ces vers de Pomone et Paction indi- ET LES BALLETS. \A^ quee sur le livret prouvent que Pon dansait sur le theatre de POpera, des son ouverture. Dailleurs, Saint-fivre-mond dit, en parlant de cette piece: « O n voyait les machines avec surprise, « les danses avec plaisir ; on entendail « le chant avec agrement, les paroles « avec degout. » La danse n'etait qu'en sous-ordre a PAcademie royale de M u sique, et cela devait £trc Beaumavielle etRossignol, basses, Clediere et Choi-let, hautes-contre, Miracle, taille, mes-demoiselles de Castiily et Brigogne, lormerent d'abord Pelite d i m e troupe de chanteurs que des sujets moins habiles secondaient; les choristes des ca-thedrales n'eurent qu'a se revelir d'un habit grec ou romain pour faire leur partie. Voila un opera monte. L e ballet presentait bien d'autres difficultes. O n eut recours aux maitres de danse de la capitale, a leurs prev6ts de salle ; mais 7 |