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Show 36 LA DANSE de plaisance, et m e m e dans les salles a manger, pour egayer le dessert, on ne doit plus s'etonner que les comediens aient voulu porter sur le theatre les scenes de carnage, que les Romains affectionnaient d'une manic-re toute par-ticulierc On voit que le romantisme exercait deja son empire; les preceptes classiques d'Horace etaient negliges, et Pon preferait la verite de Ja representation aux recits les plus eloquens des Theramene, des Ismenie de la tragedie latinc Les romantiquesde nos jours pour-raient se donner le divertissement d'un pared spectacle, en allant visiter les Etats du schah de Perse. O n y repre-sente au naturel la mort de Hussein; le theatre est dresse sur une place publi-que, et ce drame de Pancienne ecole est termine par la decollation du personnage principal. Le fanatisme religieux ET LES BALLETS. $M amene de toutes parts des jeunes-pre-miers, qui aspirent a Phonneur insigne de jouer le role du heros de la piece. L'embarras du choix fait naitre des difficulty sans nombre; la cabale, Pin-trigue, emploient tous leurs moyens pour reussir, et le directeur est oblige de faire beaucoup de mecontens. Un seulacteurpeul etre admis chaque an-nee pour le premier emploi tragique; il faut done renvoyer les postulans a la prochaine representation. Avec un peu de bonheur et beaucoup de patience, leur tour de faveur arrive enfin. La pantomime des anciens etait aussi incomplete, aussi pauvre que leur m u sique, et, c o m m e leur musique, elle produisait des resultats qui tenaient du prodige, parce qu'on n'avait aucun ob-jet de comparaison qui revelat ses imperfections. Lisez les memoires du temps de Louis XIV, et vous verrez H I 'i i I::/I iimvi iv., : i l . i i , , i : |