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Show *i4 LE CHARME SCENE II FEDERIC, FEN1SE,L AVRE. FEDERIC. IL faut vous retirer, le Due eft de retour, M a fille,6c fon chagrin qu'aucun plaifir n'efface, N a pu ceder long-temps a celuy de la chafte, Pour refver foliraire il doir entrer icy. F E N I S E. Mais encor jufqu a quand m e renfermer ainftf Ay-je a viure toufiours exilee ou captiue ? F E D E R I C . M a fille, c'eft demain que laDuchclTe arriue, Et FEftat pat mes foins jufqu'icy detfendu Vous remettra par elle au rang qui vous eft du. F E N I S E*. Iufqu'icy m o n refpecr. vous a trop fait connoiftre... • FEDERIC. Haftez-vous de rentier, le Due s'en va paroiftre. F E N 1 S E 4 uure. C'eft m a voix qui f attire. L A V R E . Et fans vous kuffer voir Vous chercherez toufiours a flatet fon eipoir • •> F E N I S E. Sans doute. E Mais pada que pouuez-vous pretends D E LA VOIX; ?i* perdre quelques Lipirs fans qu'ii les puiffc entente ce faux appas loulager m o n ennuy (die, <tf fl fouffrira pour m o y fi ie fouffrc pour luy. TcENE~m LE DVC,FEDERIC,FABRICE. L E DVCi Fdbrice. SI tu peux a m o n mal rrouuer quelque remede... Mais verray-je en tous lieux que Federic m'ob-fede, Et faut-il pour furcroift de gefne & de chagrin ^ Qu aujourd'huy m o malheur Famenc en ce jardin? F E D E R I C . Seigneur, fi pres de voir arriuer la DuchelTe Vous conferuez encor cette morne triftelFe? Vn eipoir fi charmant vous en duft retirer. L E D V C, Quelque bien qu'il m'alFeure, il faut le differer, Comme dans m o n chagrin ie ne puis m e con-traindre, Demon accueil peut-eftre elle pourroit fe plaindre* Et ie trouue a propos pour la mieux receuoir De me priuer encor du plaifir de la voir. F E D E R I C . Quoy, comme aux autres lieux Farrefter a Pauie! Seigneur... L E D V C. Mais, Federic ? il y va de m a vie, Q j iiij |