OCR Text |
Show i,» LE FEINT D. FERNAND. D.Iuan eft icy? PHILIPIN. Rien n'eft plus afteur£, Il a feint ce deparr pour vous donner la baye. D. FERNAND. Si faut-il toutefois qu'vn des deux m e lapaye. PHILIPIN. Et que refoluez-vous ? D. FERNAND. Le deflein en eft ptis, Ie veux reuoir Lucrece. PHILIPIN. A h , pauure Beatrix! Monfieur, vous parlerez, fa fortune eft perdue. D. FERNAND. Non,croymoy. PHILIPIN. Dequoy done vous gucrira favetie: D. F E R N A N D. Ie veux m e lire d'elle , & pour m e vanget men, M e feindre dc nouueau captif de fes beaux yen; Si fen fuis meprife, du moins j'auray la )oye D e la paver fur Fheure en la mefme monnoye, le fcauray la railler & luy faire fentir C u e ie n'av fait Famant que pour m e dmett.r. M^ls enfin D.Iuan, ace que j'en pu, ctoit, A befoin pour la voir de la nuit la plus n o * Apres tout , fon bonheur m e rend vn p f loUX' PHILIPIN. Suflkjufqu'atantoft.D.Louysvientavou,. ASTROLOGVE. 153 D. F E R N A N D. UifTe-moy luy parler, * cours auec:adretfe T'informer d'vn voifin fi ie puis von Lucrece, C'eft a dire.... PHILIPIN. I'entens. Vous craignez le vieillard? D. FERNAND. Va done. SCENE V-D. FERNAND, D. LOVYS. D D. LOVYS, E voftre joye, amy, fakes- m o y part. Vous m e femblez tout gay^fans doute que Lucrece Ne tient plus que FAmour ne foit qu'vne foiblefle, Son cceur eft adoucy, iele iuge a vous voir. D. F E R N A N D. Au contraire > iamais ie n'eus fi peu d'efpoir, Tout eft perdu pour m o y quelque effort que ie fafTe. D. L O V Y S. Peut-on vous confoler d'vne telle difgrace? D. FERNAND. A vous dire le vray, ie la perds fans regret, Et fi vous eftiez h o m m e a garder vn fecret... D. L O V Y S. Vous n'en pounez dourer fans m e faire vne injure. D. F E R N A N D . (ture. ^achezdonc en deux mots quelle eft m o n auan- Iiij |