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Show 178 Lfi FEINT Si ce billet aufli n'eftoit qu'vne impofture* Voyons auparauant fi c'eft fon ecriture, Et s'il eft de fa main, allons au rendez-vous, Et tachons desce foir d'appaifer fon couroux. Ie vois de la lumiere , aduan^ons, fheure prefle. SCENE VI LEONOR, IACINTE. I A C I N T E. M A i s encor croyez-vous qu'il rienne fa pro-melle, Et qu'en fi peu dc temps D Fernand au befom Contramne D . Iuan a venir de fi loin? & L E O N O R. Pauure efprit I efprit foible ! auec ton ignorance Voudrois-tu limiter cette haute fcience, Qui pourucu que la mer ne fuft point entre-deux ploduiroit des effets cent fois plus merucillew? Sans dome qu'il viendra,non luy, mais fon Image, V n fpedre tout pareil de port & de V1)age. * IACINTE. .' Et quel plaifir, Madame, auiez- vous de le vou - Pourquoy le fouhaiter> H ' LEONOR. Tunelepeux fcauoir Si tu ne fcais qu'Amour, cc charmani^ aduedge Luy-mefine eft la raifon,*• torn: ce qa ,1 te y I A C I N T E-i „, \m veux vous faccoidcr, Et bien, vous lc vcrrez, ie veux 1 ASTROLOGVE. 17* H'aurez-vous po'^pej- R< { Point du tout: mais on frape. I A C I N T E . ^ palifc, Madame, vn foupir vous echape! Vous ctoycz que c'eft luy peut-eftre? L E O N O R . Aucunement. Mais va voir ce que c'eft. D'ou vient ce chagement? telle fecrette horreur s'empare de m o n ame ? tnemble.qu'ay-ie a craindre! SCENlFviI D.IVAN, LEONOR, IACINTE* IACINTE laiffant tomberla lumiere quelle porte. JLJLH Madame, ah Madame, C'eft luy.mefme5fin6 qu'il eft beaucoup plus grad# L E O N O Kfuyantfans regarderV.luan, Ah Ciel, ah ! D. I V A N . Cetaccueil, Leonor* m e furprend. L E O N O R . Ma curiofite ne fert qu'a m e confondre, Celt fa. voix, ie Fentehs, mais ie ne puis ripon-dre, Etquandj'ay pris deiTein de le faire appellcr, h? r°uha"e le voir, & non pas luy parler. M ij |