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Show 436 L'AMOVR Ie ne fuis pas encor depourueu tour a fait, Dorotee eftfidelle, 8cj'en fuis fatisfait. CLITON. Mais Erafte cache fair aflez voir qu'on {aime! ORONTE. l'ay fceu toute Fintrigue. CLITON. Er de qui; ORONTE. De luy-mefme. Q u e retournantchcz luy hier au foir allez rard II s'eftoir a fa poire arrefte par hazard, Q u e la trouuanr ouuerre, & la croyant entendre, Seulc auec fa Suiuante il Fauoitpu furprendre, Er qu'a peine il goutoit vn entretien fi cher Q u e fon pere frapant on Fauoit fait cachet; Vov s'ilm'en doit refter quelque fcrupuleen hue CLITON. Vous eftes ne coiffe. ORONTE. Le bon eft pour Florame. Sllbruloit de fcauoir quipoflcdc fon cceur, C'eftoir pour Dorotee & non pas pour latair, Si bien que luy contant par quelle tytannie Lay donnant Dorotee on Farrache a Lu«, ^ayveupreftfoudainderepondreaes^ S'ilrL.poirvnHy^enficontran-e U Florame paffant, bons amis ft ft-g^ A Famour qui les picque ils ont donn j i Er par ce doux accord leurs fife* . Deuant m o y fans contra.nte us le to* fez. A LA MODE. 437 CLITON. D e forte que Lucie a Florame eft acquife ? ORONTE. Ouy fon frere y content 3c par m o n entremife. CLITON. Vous ne la verrez plus ? ORONTE. Moy? c o m m e auparauant. CLITON. Mais elle vous endort d'vn efpoir deceuant, Ettandis qu'autre partfafranchife arreftee Fait voir... ORONTE. Ten cms bien hier aurant de Dorotee, Et cependant, Cliton, ie le criis fauflemenr* CLITON. Maiscelle-cy, Monfieur,vous fourbe apparement* ORONTE. Peut-eftre fuis-ie encor rrompe par Fapparence* CLITON. Quoy, vous croyez Florame aflez... ORONTE. T, . c ' Voy qu'il s'auance, 1 en puis fort aifement fur Fheure eftre eclaircy. "J |