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Show 3<?o EPISTRE. trouue cemiheudans cette piece, ou vom vm vn perfonnage d'vne humeur affe^mk^ & qui hen loin d'eftre fort fcrupuleL en ^ re d amour, ne regarde la conftance que com vne vertu de Roman; non qu'il fe declare if ennemy du beau fexe pour luy tefufer l%wmt qui luy eft legitimement du, au contnirt il fo acquite auec ft peu de referue dans U moink rencontre, que iamais perfonne no frit fon en plus liberalement, mais c'eft toutefois auec w independence qui fait aifement connoiftre auk perte d'vne maiftrefle ne luy caufe gtiere de mm-uaifes nuits, & qu'il a toufiours des remeki a main contre les furprifes que fa paftion luyim faire. Peut-eftre que quelques-vns condamnem fes maximes, mais aufti ie me perfuade quern demeurereT^ d'accord que fi fa ftfon d aimer ritj t S~l m t. •"! yi 1 pas la plus parfaite, elle eft toufiours la plusemu-mode , & que pour viure en eftime farm] lit Dames, ilfuffit bien fouuent de faire porter i li Galanterie lesliurees de I'Amour. C'eft vn gm de Politique , dont ie m imagine que (iifetm eftre receu chel toutes les Nations; vous nek-terez, pas du moins qu'il ne le foit en Efof> fuifque ie dois le fujet de cette Comedie i A Antonio de Solis, quit a traitec en fa i*g«}"t le mefme tiltre de hi amor al vfu. &*#* EPtlST R E 6t c r, *<u de luv en lailfer toute la gloire, ilne %f£ pe J paroiftre defeclueu* , & vous tStltfi vous voulieUluftf « J * ZLrcet Ouurage que par U pafion auec laquelle iefau v*» d'eftre toute ma vie, MONSIEFR Voftre tres humble Seruiteur, T. CORNEILLE. |