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Show 416 L' A M O V R SCENE Iir ORONTE5FLORAME CLITON. ' CLITON. V^ Vi viue ? F L O R A M E. r , . -. Amyd'Oronte, C elt Florame. O R O N T E . Tant pis, ce n'eft pas la mon conte, Q u o y , vous icy ? ranroft nous auions concerte Que.... F L O R A M E. I'y viens feuiement par curiofite, Par certain mouuement d'vne fecrete enuie, Sans defifein toutefois de parler a Lucie; Mais ie la viens d'oiiir qui vous difoit adieu) O R O N T E . Ouy. FLORAME. Quel fujet fi rard vous amene en ce lieu? O R O N T E . L'ardeur de voir Erafte auecque diligence, Et de vous foulager dans voftre impatience, Seur que quelques foupcons qu'il ait He voftre amour, Pour fen guerir fur Fheure il ne faut qu'vn detour, M a peine cependant s'eft trouuee inutile, Et j'apprens de fa fceur qu'il eft encore en ville. A LA MODE. 4*7 FLORAME. Sans luy nier que j'aime, il eft d'autres moyens.... ORONTE. Oii els? FLORAME. I'y refve. O R O N T E . Cliron, vois-tu bien que j'en tiens > Lucie aime Florame, 3c pour le farisfaire, Le voyant, elle a feinr que ie cherchois fon frere. Qtfilfait bon fe fier ace fexe changeant! CLITON. La meilleure en effet nevaut pas grand argent. F L O R A M E. Pour voir fur quelque objet fa croyance arreftee Paime mieux hazarder le n o m de Dorotee; Peignez-luy fon amour fi fort fur m o n efprit... O R O N T E. Qu'eiperez-vous par la? F L O R A M E. . Tout, s'il Fapprofondit, II pourra decouurir qu'elle m'eft deftinee O R O N T E . Eft-ce elle dont pour vous on traire f H y m e n e e > F L O R A M E. Elle-mefme, jugez s'il m e doir importer... O R O N T E . A m y , de chez Lucie on peut nous ecouter, tfloignons-nous, ailleurs vousf^aurez m a penfee. IW A C L I T O N a oronte. Dufccond rendez-vous Fheure fera paflee, i>ongcz a vouss Monfieur. i. Part. pd |
