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Show x 5 o L E F E I NT L V C R E C E. I'auois aflez de peine a foup^onner ta foy, Mais enfin, Beatrix, fans fon Aftrologie Euft-il rien pu f^auoir a moins qu'on m'euft trahie^ D. F E R N A N D k pbilipin. Tout va bien, Philipin , lafourbeareiifii. P H I L I P I N * / ) . Fernand. La bonne D a m e en rient, 6c n'eft pas fans foucy, Vous verrez fon or^ueil reduit a la priere. L V C R E C E. Genereux D . Fernand, efprit plein de lumiere, D'vn A m a n t dedaigne ie craindrois le couroux S'il faloit faire excufeatout autre qu'a vous, Mais dans le haut degre de fcience ou vous eftes Vous connoiftez du Ciel les pratiques fecretes, Et qu'agiiFant en nous d'vn pouuoir abfolu O n ne f^auroit changer ce qu'il a refolu. B E A T R I X. M a d a m e , brifcz la, j'apperc^ois voftre pere. D. F E R N A N D. A h ! que cette rencontre eftoitpeu neceffaire! ASTROLOGVE. 151 1 IIH «• SCENE III LEONARD, D. FERNAND, LVCRECE, BEATRIX, PHILIPIN. ! LEONARD. QVelle affaire auez-vous auec ce Caualier? L V C R E C E. Celt curiofite, ie ne le puis nier, Depuis deux ou trois iours j'ay f^eu par vne amie Qu'ileftoit fort expert dedans FAftrologie, Etie le confultois pour fcauoir au certain A quel epoux le Ciel a deftine m a main. D. F E R N A N D k pbilipin. Hie veut eprouuer fi m a fcience eft vraye. L E O N A R D, Souuentvn Aftrologue en menfonges nous paye, Et Feifet rarernent confirme fonraport. Mais que vous a-t'il dit qui vous trouble il fort ? D. Louys pam/l > a qui Pbilipin >* confer a / V reille I'aduanture de fon maiflrc, &> tlsfc iiennent eloigntTj.edixpas a e'couterLeo* nard ey V. Fernand. D. F E R N A N D. fc luy parlois, Monfieur, de cerraine difgrace Uonue voy clairement que le Ciel la menace, tlle s en faiche vn peu, c o m m e vous pouuez voir, K iiij |