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Show i 5 8 L E F E I NT SCENE VI D. LOVYS, D. LOPE D. LOVYS feignant de ne point Ifoir D. Lope. V*/ Vi Fauroit pii penfei? O furprenant prodige 1 incroyable merueille! N'eft-ce point quelque fonge \ eft-il vray que ie D. L O P E . (veille? Qu'auez-vous, D. Louys ? D. L O VYS. A peine en fc;ay-ierien, Et ie doute aujourd'huy fi ie m e connois bien, EfFets miraculeux! D. L O P E. Nepuis-ie les apprendre? D. L O V Y S. Ie crains D. L O P E. N o u s f o m m e s feuls,on ne peut vous entendre. D. L O V Y S. Mais il faut du fecret. £>. L O P E . Fiez-vous fur ma foy. D. L O V Y S. Scachez que D.Fernand vient des'ouuriramoy. D. LOPE, Et bien \ A S T R O L O G V E; D. LOVYS. w Et qu'il a fait en fuitte en m a prefence Des chofes que j'auoue eftre hors de croyance, rav peine a m'en rcrnertre. UyP D. L O P E. Acheuez, qif a-t'il fait 2 D. L O V Y S. je ne connus iamais vn efprit fi parfait. Dans vn degre fi haut il f^air FAftrologie, Que ie Faccuferois volontiers de Magie. Halijeu de m a vie, 6c prefque en vn m o m e n t, Ce qu'on n'en peut f^auoir que par enchatement; Etcda, de m a main tirant des conjectures, Etpnis fur du papier tra$ant quelques figures. Quicroiroit ale voir fi galand.... D. LOPE. N'eft-ce pas Cet efprit enjotie, D . Fernand Centellas, Dont on prife a Fenvy les graces nompareilles ? D. L O V Y S. Ouy, c'eft luy dont ie parle, 6c qui fait ces mer-ueilles. Certes il faut qu'il aye vn fecret inconnu. D. LOPE. lecroy deuxou trois fois Fauoir entretenu, Maisieremarquois bie,non qu'il euft connoifFance De cette merueilleufe &diuine fcience, Mais du moins qu'il eftoit h o m m e de grand efprit, D. L O VYS. e Vousferez done encor beaucoup plus interdit, Ji vous m'accopagnez vn iour chez ce rare h o m e, Siiumedoit faire voir vne D a m e de R o m e , |