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Show *82 D.BERTRAN F P a - G V Z M A N. En teftat ou ,e voy cetre affaire aujourd'huv Ie trouue D . Bertran plus i craindre que luy Gardez de prendre icy quatorze au lieu de £ „» Si fHymen feconclud ? fi demain jlfeponfe. D. ALVAR. r Quoy, tu crois qulfabelle y pourroit eoafafa G V Z M A N . Ie ne dis ouy ny non de crainte de mentir, Mais chacun dort icy, defia la nardes'auance Prenez 1'occaftcn dans ce profondfilence, ' Tachez de luy parler. D. ALVAR. • _ le viens a cc deflein, Frape, voicy fa ehambre. G V Z M A N . En eftes-vous certain? D. ALVAR. I'ay bien tout obferue de peur d'en eftre en peine, D . Bertran choififlant cette ehambre prochaine A voulu qu'Ifabelle euft cer apartement. G V Z M A N. Ie puis done y fraper i D. ALVAR. Ouy, frape afTeutement. G V Z M A N. Et s'il faut qu'il s'eueille a ce bruit? D . A L V A R . II n'importe, Mais quelqu'vn parle,ccoure,pnouure cette porte, Voyons qui fortira. G V Z M A N. Cachons-nous dans ce coin. COMEDIE. 285 SCENE II D. ALVAR, ISABELLE, IACINTE,GVZMAN. ISABELLE. N O n non, ie ne veux pas m e manquer au be-foin, Allons trouuer mon pere, & quoy qu'enfin pre-tende... I A C I N T E. Mais du moins attendez... I S A B E L L E . Que veux-tu que j'attende ? Que demain de nouueau cet odieux epoux M'ofte la liberte d'embraiTer fes genoux, Et de le conjurer, s'il m'a donne la vie, Dene pas confentir qu'elle m e foir rauie ? I A C I N T E. 1 approuue voftre aduis 8c veux ce qui vous plaift, Mais nous ne fcauos point en quelle ehambre il eft, Uu le chercherons-nous > I S A B E L L E . r ., , O deftin trop contraire! r«M qu vn peu de bien aueugle rant vn pere, W sen laiife eblouir, & qu'vn fi vil poifon ^vne honteufe atteinte infefte fa raifon ! ^is ians plus balancer, rendons au vray merits • U]bm ln«°^nt dont il nous follicite' |