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Show '4io L' A M O V R Pourlaremercier de feshumeurs gaillardes Luy donner feuiement trois on quatte nazi'rJ,,, O R O N T E . ! Alors tu pourras prendre aduis de toncouroux' Mais c'eft icy le lieu de mes deux rendez-vous' Er ie fuis fort trompe Ci ie ne voy paroiftre Malgre Fobfcurite, Lucie a fa feneftre. Cliton, qu'elle m e plaift! C L I T O N. Mais Lyfette encor plus' O R O N T E . N o n pas quant a prefenr. C L I T O N. Vous m e rendez confii: Four le moins Dorotee.... _ ORONTE. S Encor moins que Lyfce _ CLITON. Ie ne fcay done comment vous auezFamefaite, Tout maintenant.... O R O N T E. W Vois-tu l dans mon affection w Ie m e repais fort peu d'imagination. Labeaute la plus viue &la plus edatante f Ne m e charoiiitle plus fi-toft qu'elle eft abfena I Mille artrairs furprenans pourront m'auoir blellt I Qua trente pas de la c'eft aurant d'efface, 1 D'vn moindre eclac prefenr m o n ame pofledee I Ne conferue aucun rrait de fa premiere id«, 1 Et c o m m e , quelque objet dont ie fu.ue la toy, " Ie ne Faime iamais que pour Famour de m ^ M o n exur prend aifement vne formenc,M Etcelle que ievois eft toujours laplusbdlc A LA MODE: 4" C L I T O N . Donc^yfetreceftamd^^avosyeux... Cclles que ie verrois me pla.roienr beaucoup mieux, . j . Mais .1 faut s'auancer, & la voix adouc.e Montrer vn coeur founds aux charmes de Luce. C L I T O N . Quand vous faires deflein de luy parler fi doux, Vo"us fouuenez-vous bien que vous eftes jaloux? O R O N T E. Tu m e fais apropos fouuenir de m o n role, Ie vay fur le plaintif accorder m a parole. SCENE II ORONTE, LVCIE, CLITON. ORONTE. EStes-vous la, Madame ? L V C I E a fa feneftre. Eft-ce Oronte? O R O N T E . Ouy, c'eft moy, Qui vous reprocherois voftre manque de foy, Si ie ne vous croyois trop jufte 3c raifonnable Pour perdre vn malheureux s'il n'eftoit pas cou-pable. LVCIE. Oronte, prenez-vous plaifir a m'alarmer ? Moy, ie YOUS puis trahir, 3c ne vous plus aimer! |
