| OCR Text |
Show J>3 D. BERTRAN B G V Z M A N i p Storm. r°us charmez, Voyez c o m m e ce m o t rend ks fens I A C I N T E. Puifqu'il f?ait Faduanture,aduoiiez tout, Madame Son mente,il eft vray,peut beaucoup fur mon arne trie puis bien donner vne place en mon cceur ' A qui ie dois la vie, 8c peut-eftre fhonneur D. BERTRAN/o^ucfa Guzman. v G V Z M A N. Oyez, Monfieur, & bien, luy fay-ie dire! Flatez fon fol amour, vous la ferez bien rire. D. B E R T R A N ^ iA Aimez ce beau galand, ie n'en fuis point jaloux, ISABELLE. Cet amour fera vain s'il n'eft pas m o n epoux. D. BERTRAN. Ie confens qu'il le foit, 8c luy cede m a place, ISABELLE. Ie n'ofe encor fonger a vous en rendre grace, Et crains que m o n bonheur ne foit mal affermy. D. BERTRAN. N o n , j'y confens, vous dis-ie, 8c feray fon amy, Mais a condition qu'il fe rendra vifible. I S A B E L L E . Il n'eft pas malaife. D. BERTRAN. Si la chofe eft poffiblc, Faites que iele voye. a Guzman. Elle en tient. COM EDI E. 32? G V Z M A N. Et beaucoup; Laufez-la refverfeule, il fuffit pour ce coup. D. BERTRAN. Adieu jufqu'aureuoir, la belle Aduantunere. "SCENE VII ISABELLE, IACINTE, G V Z M A N. ISABELLE. L E Ciel a-t'il enfin cxauce m a priere? D'oii luy vient cette humeur ? G V Z M A N. Rcpofez-vous fur m o y, Quoy que ie luy debite, il m e croit fur m a foy, Ie fcuuray Famcner ^u poinr que ie fouhaite. I A C I N T E. C'eft done par toy qu'il fcair... G V Z M A N. N'en fois point inquiete; Mais il faut le rejoindre & ne le quitter poinr. Sans nommer D. Aluar, tenez ferme en ce point D aimer vn Caualier qui vous fauua la vie, Vous en verrez Feffet repondre a voftre enuie. Guzman rentre. IACINTE. S'il tient ce qu'il promet vos defirs font contents l |
