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Show i88 LE FEINT T LEONARD. Lheure? LVCRECE. Entreneuf& dix. SCENE IV LVCRECE, BEATRIX, LVCRECE. V£ VeL confeil dois-ie prenie? B E A T R I X . r D e ce chien d'Aftrologue il s'en va tout apprefc 1 our moy, ie tiens defia voftre amourdecouucrt' L V C R E C E. C e n'eft que D . Fernand en effetqui me pert), Mais quoy qu'il entreprenne, & quoy qu'il puffi faire, M o n amour craindra peu Fauthorice d'vn pere, D Iuan fa fait naiftre, & dans ce trifte cceur Rien n'aura iamais droit d'en eteindre Fardeur. B E A T R I X fade. Q u e ne peut vne fille ayant famour en telle! Mais il faut diuertir Forage qui s'apprefte, Inftruire Philipin de ce qui s'eft pafle, D e peur que D . Fernand ne foit embarralle, Et q".e rompant commerce auec FAftrologic II n'apprenne au Vieillard toute la tromperie. ASTROLOGVE; 18$ SCENE V. D.FERNAND, D. LOVYS, D. FERNAND. EN quelle extremite me vois-ie icy reduk! D. LOVYS. Mais c'eft par voftre adueu que j'ay feme ce bruit. D. F E R N A N D. Ouy, de FAftrologie, & non pas d'autre chofe; Cependant de FEnfer on croit que ie difpofe, Peu s'en faut qu'en la rue on ne m e montre au doigt. D. LOVYS. Vnmenfonge toujours en moins de rien s'accroir, Ony change, & chacun le debite a fa m o d e : Mais qu'a pour vous encor ce bel Art d'incom- Dcquoy vous plaignez-vous ? (mode> D. FERNAND. V( , L)e voir petits & grands Me venir propofer cent doutes differens, Itnc me vis iamais en pareil exercice; Et comme ie repons feuiement par caprice, ^"taybien-toft acquis le renom d'impofteur. D. L O V Y S Jjmjeuiprologue eft le plus grand menteur, C llHnom* beaucoup que par ce tour d'a, V°US V0usf°yez vange des mepris dc Lucrece, |