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Show *i6 LE FEINT L E O N O R. Quoy, vous m'auez dit vray > D. Iuan n'eft qu'Yn traiftre 3 . ] D. LOPE. V n violent amour de fon coeur eft le maiftre L E O N O R. U m e quite s D. LOPE. Peut-eftre il vous quite a regret, Mais par fon propre adueu ie trahis fon fecret, L E O N O R. Etpour Lucrece enfin Fingrat m'eft infidelle> D. L O P E. Encor tout maintenant il vient d'entrer chez elle, L E O N OR, Puis-ie m'en afleurer? D. LOPE. Ie Fay veu de mes yeux, L E O N O R. O le plus lache amant qui foit deflbus les Cieux! N e nous aueuglons plus , puniflbns fon offence, Qu'il ne fait plus pour moy qu'vn objet de van- D. Lope, m'aimez-vous? (geance, D. LOPE. Madame ... L E O N O R . Suiuez-moy. Leonor eft a vous, ie vous promets ma foy, Mais pour feruir m a haine, & vanger mon injure, Ie ne vous la promets que deuant ce parjure, Ruinant fon amour, 6c vous donnant la main, Ie veux qu'il fe repente, 6c fe repente en vain, ASTROLOGVE. 517 Qu'il me voye a regret entre les bras dVn autre, Que fon bonheur detruit crablifle le voftre, Er que perdant Fefpoit dont il s'ofc ffatet IIregrettexe Coeur qu'ilnafifedmerirer. SCENE VI MENDOCE^ equipage de voyageur, dans le jardin de Leonard. ADieu, Madrid, adieu, fans regret ie re quire, Le deiir du rcpos enfin m'en follicire, Ie prefere le chaume a tes plus beaux Palais, Ettedisderechef vn adieu pour iamais. I'abandonne res murs, on n'y vit qu'auec trouble, A peine bien fouuent y gagne-t'on le double, Quoy qu'on m'ait veu toufiours feruir par inrereft, Mabourfeeftfilegere... >if+i |