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Show zo6 LE FEINt P H I L I P I N. Donne ordre £ tes affaires le t y tends aujourd'huy quelque loin que ce foir' Mais il te faut munir en Fair contre le froid- ' L a foufflent certains vents ennemis de nature C'eft Fineommodite d'vne telle voiture Mais le voyage eft fait en moins d'vne heure on deux. M E N D O C E . Et la monture ? P H I L I P I N. Douce, ainfi que tu la veux. V a cependant m'attendre au jardin de ton maiftre, Ie m'y rendray bien-toft. M E N D O C E . Q u e ce foit farts peut-eftre. PHILIPIN. Sois tout preft a partir. M E N D O C E . Aufli, fi tu n'y viens.... P H I L I P I N. Ie m'y rendray,te dis-ie. Ah,vieux loup,ietetiens. • Tin du quatrieme Afte. h S T R O L O G V E. * o 7 v» «.P ACTE V * • * • SCENE PREMIERE. D. IVAN. ffiB| N F 1 N m a prifon cefle, & par cette retrace En vain j'ay cru tenir m a pailion fecrete, M a mauuaife fortune a f$eu la reueler > I'aydequoy toutefois encor m'en confoler, Sous ce pretexte faux de procez 6c d'affaire Mon retour a Madrid pafle pour neceflaire, Etmalgre mon Riual cette feinteme fert A trouuer chez Lucrece vn accez plus ouuert. C'eft en vain, Leonor, que ton cceur en murmure, Ie ne fuis point ingrat, ie ne fuis poinr parjure, Mesfentimens pour toy font les mefmes encor, Leonor a mes yeux eft toujours Leonor, Cent bienfaits dans ton fort font que ie m'inte-reife, 2 Tulesverfas fur moy toujours auec largeffe, ais sils ne m'ont pu mettre enfin dans res liens, Joe font pas perdus puifque ie m'en fouuiens. 1 i f T ' ^ j'ay P ° u r toy S ™ ^ e eftime, « * « ne puis t'aimer fans m e noircir d'vn crime |