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Show i<?4 LE FEINT SCENE VIII LEONARD, D< FERNAND, D. LOVYS. DL E O N A R D. • Fernand. D. F E R N A N D. Ah,Monfieur, quel fujet vous amene) L E O N A R D . Ie viens pour vous prier de m e tirer de peine, D. FERNANDiAiowjj. Que fera-ce ? L E O N A R D . Excufez fi j'agis librement, Et c o m m e n c e par la m o n premier compliment, Auecque mes amis c'eft ainfi que ie traite. D. F E R N A N D. V n e telle franchife eft ce que ie fouhaitc. L E O N A R D . V n certain diamant qu'on a perdu chez moy Fait foupsonncr mes gens, 6c dourer de leur foy, Et c o m m e ce defordre y caufe grand murmure, Daignez en m a faueur faire quelque figure, Pour decouurir au vray ce qti'il eft deuenu D . L O V Y S a p.Fcmnd. O qu'en bonne faifon le Vieillard eft venu! D. F E R N A N D kv.uw Pour durer plus d'vn iour la fourbe eft trop g; Ie vous Fauois bien dit. ^ f ASTROLOGVE. 1^5 L E O N A R D O . Louys, Voyant refiier D. Ferndnd. Il refve a m a priere, SansdouteilFexamine auec attention. D . L O V Y S d Leondrd. Ce metier a befoin de /peculation, Erie Fay veu fouuent en rencontre femblable Dans vne refverie a peine conceuable, ilfemble que Fefprit abandonne le corps^ L E O N A R D. Auflifaut.il en faire agir tous les reflbrts,'' Etque jufques au Ciel fa viuacite monte. D. F E R N A N D A Ouy, le vouloir fourber c'eft m e eouurir de honte, Ien'en puis efperer qu'vn embarrasplus tuand.' L E O N A R D I D . louys. Voyez pour m'obliger quelles peines il prend. D. L O V Y S. A vous rendre content fans doute il fe difpofe, • LEONARD^./i. ttbien.m en allez-vous apprendre quelque chofe> D. F E R N A N D. Comme a vous abufer ien'ay pointd'intereft, nWft" *"* * "^ beaUC°UP P1* W» De cette Mrologie ou tant de monde pipe, W« feint d en auoir veu de merueilleux effetr Aucunn'cnvitiamais la moindre experience N i, ' |