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Show 35© D, B E R T R AN Et vous feray bien voir que ie fuis uL J. VI-o,u rs n'auez fub7fi?f te qvlul,ev- ptaari 'lcceouciionaugeS P ^ Et fans m o y qui fournis, peut-eftre &&' Vous tircnez la lame, ou vous mourriez « ? £ , C e reproche efthonteux. D. BERTRAN. c T r i i • ^ prcnois Ifabelle Seulement fitr le bruit qu'elle auoit d'eftrebelle Car du refte, neant, elle n'a pas vn fou ' D. A L V A R. Qj/en voulez-vous conclurre? I S A B E L L E * * lacinte. Eft-il vn plus grandfou? D. B E R T R A N. Vous luy parlez d'amour au mepris de ma flame) Mariez-vous fur Fheure,& la prenez pour femme, C'eft par o u ie pretends m e vanger de tons deux j Elle , fans aucun bien , vous * palTablcment gueux, Allez , vous connoiftrez pluftoft qu'il ne vous femble Quel Diable de rien c'eft, que deuxriensmisen-femble; Dans la neceffite vous n'aurez poinr de paix, L'amour finit bien-roft, la pauurcte, iamais, Afin que tout vous femble aujourd'huy lys & rofes, Tauray foin de la nopce, 8c payeray routeschofcs, Mais vous verrez demain qu'on a peu de doucem A difner d'vn Ma Vie, afouper d'vn Moncmh COMEDIE. 35^ fe. qu'on eft mal veftu d'vn drap de patience Double de foy par tout 8c garny de conftance. DouDiea y ^ ALVARi^»M». Efcoutohs le beau-pere au ant que de parler. 1 L E O N O R A . Bertran. Ouoy, fur fa rrahifon loin de le quereller... ^ y D. BERTRAN. Ou ie parle, ou ie fuis, e'efta vous de vous taire, Ie vous Fay dit cent fois, vous n en voulez rien Parlez tout voftre faoul, ma fceur, mais fur ma foy, Vous ne vous marierez iamais non plus que moy, Ie hay qui c o m m e vous inceiiammenr babille, Et pour vous en punir vous mourrezvieille fille, Allez, n'en doutez point, c'eft vn coup four pour vous. G V Z M A N. Elle fort bien outree. <*J |