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Show 3©£ D. BERTRAN, 4* i*1 S(5l2>CUg)«i fosfci A C T E IV SCENE PREMIERE D. BERTRAN, D. GARCIE, D. B E R T R A N. O v s n'auez rien oiiy de tout ce grand vacarme ? D. G A R C I E, Ie n'en ay rienoiiy. D. B E R T R A N. N y crier a Falarme? D. GARCIE. Non. D. BERTRAN. Si le feu de nuit prenoir a la maifon Vous vous laiflcrjez done roftir c^mme vn oyfc Toutefois pour auoir Pame fi fommeillante Vous auez engendre fille bien peu dormante. D. G A R C I E. O u o v , que s'eft-il pafle ? m a fille... ^ • > H D. B E R T R A N. Allons tout doux? Nous auons tout loifir, & le iour eft i nous. COMEDIE. 3°7 Dites-moy, feriez-vous bien aife de m'ehtendre;* D. GARCIE. TV fuis tout prepare, que m'allez-vous apprendre ? D. BERTRAN. Ie m'en vay vous conrer vn afTez vilain cas* Mais oyez-vous bien elair quand vous ne dormez pas? Parleray-ie bien haut! D. GARCIE. La queftion eft grande! Suis-je fourd pour m e faire vne relle demande ? D. BERTRAN. M'interromprez-vous point ? D. GARCIE. A quoy bon ? D. BERTRAN. M o n defTein Eft de parler long-remps. D. GARCIE. Parlez jufqu'a demain. D. B E R T R A N. Pofement. D. GARCIE. Pofement. D. BERTRAN. Et vous fcaurez vous taire > D. GARCIE. Tant que vous parlerez. D. BERTRAN. Efcoutez done, beau-pere. Ie pretens eftre noble, 8c non pas, Dieu mercv De ceux qui feuiement le font col con, h Vij |