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Show i*4 LE FEINT Et cette confidence a fi bien pullule, Q u e d'oreille en oreille il s'eft par tout coule* A u fortir de ce lieu (fouffrez qu'encor i'en lie) V n A m y m'a conte m a propre menterie, Auec tant de fermens que c'eftoit verite, Q u e moy-mefme aFoiiir j'en ay prefque doute. Enfin le iour manquant j'ay pafle par la Place, O u pour vous vn certain mentoit de bonne grace, Etpublioit, tout preft d'enjurer aubefoin, Cent chofes dont luy-mefme il fe difoit temoin. Cinq ou fixFecoutoient,iem'approche,&pouHke I'ay fur cc qu'il difoit voulu le contredire, Mais luy plein de colere 6c d'indignatiorl, M'interrompant foudain auec emotion, le dff ce fie fay Ireu, m'a-t'il dit, crpeut-ejlre Vow en parle\ ainfi faute de le connoifirey Oi9lfousporte7enuie auxbomrnesdefyetldy Et m o y fur ce ton la craignant d'eftre batu, Ie m e fuis retire pour en rire a m o n aife* D. F E R N A N D. L'hiftoire eft excellente. D. L O V Y S. Elle n'eft pas mauuaiie, D. F E R N A N D. Q u e Fon trouue a Madrid d'impcrtincns men-tCUlSl V. LOVYS. {es nomieaute* par toutt r o u * ^ * ^ Mais ce qui m e furprend dedans cette auantm PHILIPIN. V n e D a m e , Monfieur, d'affez belle ftature D c m a n d c a vous parler lans temoms v nm •ACTROtOGVfi; **5 D F E R N A N D. , retirez-vous dans cet apartement, J'^er deux ou trois pour vous mettre en ^ D. FERNAND. Qjoyqae ce foit, d'icy vous le pourrez entendre. SCENE II D, FERNAND, LEONOR, 1AC1NTE, PHILIPIN. L E O N O R . V N e telle vifite a droit de vous furprendre. D. F E R N A N D . Elcm'honore trop , & j'en fuis toutconfus. L E O N O R . Pousvous voir, D . Fernand, j'aurois fait encor plus, Puisqu'auecpaflion j'ay fouhaite connoiftre I'kmime le plus fcauant qu'on ait iamais veu nai-ftte. Ah,lacinte,ie tremble, & n'ofe m'explicmer. D. FERNAND. Mame, ace difcours ie ne puis repliquer, wlogelihautm'en met dans limpuiirance: L iij |