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Show 7oi >. L E CHAR ME c SCENE V LEDVC.FENlsp pa» L A V R V RI A L E DVC. ?EC ei!jej1m E w-d Dequoy vous plaignez-vous? LE DVC. Voftre malheur eft grand. L E DVC. r r xTy°"seneftescoupab F E N I S E Quoy, s'il vous traitemai, m'enfaut-ilaecu^ L E D V C. Ouy^pmfque c'eft par vous qu'il a fceu m'a Vous m'auez fait aimer voftre voix en Fenife Vous auez a fon charme engage ma franchife, Mrishut de fon rang, helas! ie Fay foufferr, I ay cede fans conrrainre, & c'eft ce qui me pere F E N I S E . Qui drift mieux que Fenife auoir charme vol ame? L E D V C. Mais e'eftoit voftre voix qui fouftenoit ma flame °E LA VOIX. 703 , FENISE. pent qu en effet elle ait eu le pouuoir ,011s porter d'abord au defir de la voir, • |S quand de mrlle atrraits fes beautez font pow> ueues, gera la reuolte apres les auoir veues, jlvne rrahilon dont le crime honteux doit iamais fotiiller la gloire de vos feux. L E DVC. ftce que m o n erreur m'engageoit a luy dire, is enfin fur mon ame elle n'a plus d'empire, fiir moy voftre voix en a pris vn fi doux, ie me fens force de Fadorer en vous. fivous n'eftiez pas ce que ie vous vois eftre FENISE. idle eftime pour m o y feriez-vous plus paroiftre5 L E D V C. urois pour vous feule , 3c tiendrois abonheur [adjoufter ma Couronne a Foffre de m o n cceur. rauec joye a vos pieds on m e la verroir merrre, feclat de mon ran^ m e le pouuoir permettre1 F E ^ N I S E. (iie vous difois que celuy que ie riens lifleapcine egaler vos fenrimens aux miens, que dans la ficrtc que m a verru m e donne renonce a ce coeur, comme a voftre Couronne ? toy que voftre Sujette, il n'eft ny D u e , ny Roy/ ni fon choix fuffift pour m'obrenir de moy, but d'autres deuoirs a Forgueil qui m'enflame, [cftpourquoy gardez bien Fempire de voftre ame. foy qu'vn peu d'eclar faffe monrer ce bien, rempluoir trop mal vn cceur comme le mien. 1 |