OCR Text |
Show i>8 LE FEINT «< SCENE IX LEONARD,D. FERNAND D. LOVYS, PHILIPIN. ' PHILIPIN tout bant, frejm Ifn papier k D. Fernand. M O n f i e u f , F a u t r e ce foir vous doit eftre rendu, // le tire apart, Cr luy parle a h m h Celt pretexte, ecoutez. L E O N A R D O Loup. D'ou vient qu'il merefufej D. LOVYS. Peut-eftre de Magie il craint qu'on ne Faccufe, O n eft prompt a medire, 6c le peuple ignorant Attribue aux D e m o n s tout ce qui le furprend, C'eft par cette raifon que vous le voyez feindre. LEONARD. Ie fcay ce qu'il faut taire, il n'a pas lieu de craindre. P H I L I P I N a D. Fermi C'eft ce que maintenant m'a conte Beatrix. D. F E R N A N D A Pbilifk Ton fecours vient a temps, & fans toy j'eftois pris. a Leonard. Pardonnez deuant vous fi j'ay receu meffage, Ie fcay bien le.rcfpecfc que Fon doit i voftre ap Mais FafFaire pAfibit. L E O N A R D. Vousmerendezconrus, Mais de grace auec m o y ne diffimulcz plus? ASTROLOGVE. 19 9 D. FERNAND. Si fen fcauois alfez.... *J i LEONARD. L'excufe eft inutile, Vue ba*ue perdue, eft-il rien plus facile ? D. F ERN AND. Monfieur, encore vn coup, ie vous le dis fans fard. LEONARD. Monfieur, encore vn coup, lailTons la feinte a part, Etmapprenez enfin ce que ie veux apprendre. D. FERNAND. De peur de vous facher ie voulois m'en defendre, Mais vous m'y contraignez. LEONARD. Rien ne m e peut facher. D. FERNAND. Oyezdoncce qu'en vain j'ay voulu vous cache r, Etf^achez que defia refvant a voftre affaire lay fait en m o n efprit ce qu'il a fallu faire. Celuyqui ce matin vous a fait compliment En habit de campagne, a voftre diamant. LEONARD. QuiFauroit foup9onne d'vne fi noire tache, Etqu'eftant fi bien fait il euft Fame fi lache ? Mais quoy! c'eft vn effet de la neceffite Qui du fang le plus pur rend vn fang tout gaft6. Vous voyez, D . Fernand, qu'en vain vous vou-liez taire Cedont fur voftre front ie vois le cara&ere. Qiand ie dis vne fois, Cet bomme a de Vefbrtt, WnfSimtdHfuclc, ilFeftfans contredit, N iiij |