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Show *4* LE BERGER C L A R I M O N D. C'eft trop, c'eft trop fouffrir vn injufte mepris, lufqu'icy par refped, Bergere rrop ingiate, I'auois conrraint m o n feu, mais il faut qu'il eclate, Er que j'auoue enfin, brauanr voftre couroux, Q u e j'ay le coeur fenfible,&: des yeux comme vous. ll continue s'adreffant k L)jis. Ouy,belle Amarillis,la douceur de vos charmes M e force auec plaifir a vous rendre les amies, Ie romps mes premiers fers pour fuiurc voftreloy. Quoy, vous baiffez les yeux ! au moins repondez. moy, - Donnez quelque efperance a mon ame amoureuk. • L Y S I S. Oyant parler d'amour, vne fille efthonteufe, Aeteezmon filence , ou changezdepropos. h CLARIMOND. O merucille, obeaute fatale a m o n repos! Qu'vn baifer obrenu fur ces levres de role Soulagcroit les maux que cebel ail m e mk I Ah, reglez vos projets dedans Fhonneftere, Vous faires vn ourrage a m a pudic.te, retimeconferucr>luscl^eql|eD1ane. C L A R I M O N D . Mais baifer vn Berger, qun \> EXTRAVAGANT. *4J> C L A R I M O N Dfcignant de luy Couloir baifer la main. Qu'au moins n'ayant pour vous que de chaftes dei-feins, Ie ouiffe le jurer deflus ces belles mains. F LYSIS. Profane, arrefte-toy , ta faute eft fans e^ale, Tu ne m e dois toucher non-plus qu'vne Veftale. A N G E L I Q J V E a Clanmond. Vous perdez lerefped. CLARIMOND. Iele pers en effer, Mais quand on meurt d'amour, fcait-on bi$n ce qu on rair ? A N G E L I Q V E. Vous deuez.... mais, o Dieux, que m o n a m e eft confute ! Vois-ie entrer vn Satyre, ou fi m o n oeil s'abufe ? M m ii li) |