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Show R1Q coeur 4*a L^AMOVR Admire cependant aux termes oii nous foni C o m b i e n j'auois raifon de hair tousles hom Puifqu'Oronte, en faueur de qui ce trifte c^ Relachoit vn orgueil qui fait tout mon bonheu- CetOronre m e fourbe, il m e jolie, il mebraue, Et pris en d'autres fers, feint d'eftre monefcfe Mais qu'a propos fa feinre a fceu fe decouurir! Auec ce lache A m a n t j'eftois prefte a m'ouurir A prendre fon aduis pour rompre vn Hymenee L Y S E T T E. Vous Fefperez en vain, la parole eft donnee, Voftre pere vous prefle, 3c pourra tout fur vous, D O R O T E E. Il a beau m e prefler, ie rompray tous fes coup; LYSETTE.' Mais Florame luy plaift, il le fouhaite, il Fairne. D O R O T E E. Florame en vn befoin m'y feruira luy-mefmc, Pour rechercher iamais cette trifte vnion Il eft trop aduerty de m o n aduerfion. E n vain de nos Vieillards Fimpuiflante manic Veut fur nos volontez vfer de tyrannie, Dans routes nos froideurs Fvn & Fautred'accotf D e leur authorire nous craignons peu Teffort, Mais qui ferine la porte, & que pretend-on fe' A LA MODE. 4^ ""SCENE III D O R O T E E , LVCIE, LYSETTE. LVCIE auec fa coiffe abatue. M A d a m e , fauuez-moy des pourfuites d'vn frere, II tache a m e connoiftre, & f o n efprit jaloux D e quelque promenade eft peur*eitre en couroux. En vain par cenr detours allant de rue en rue Lay c m que dans la prefle il m e perdroit de veue, Il m'a toujours fuiuie , 3c marchant fur mes pas M'a contrainte a la fin, pour ne m e perdre pas, D'entrer ainfi chez vous ouj'implore voftre aide Pour trouuer a m a crainre vn afleure remede, Connoiflez qui le cherche. Elle leuefa coiffe. D O R O T E E. Ah, Lucie, eft-ce vous ? L V C I E . C'eft m o y que le chagrin d'vn frere rrop jaloux... Mais il frape defia ; pour m e feruir d'azile Feignez de reucnir maintenant de la ville, Ie vous laifle m a coiffe. Elle met fa coiffe fur 1/tefte de Dorotee. D O R O T E E. II faut done vous cacher. v LVCIE. * cntre icy. |