OCR Text |
Show 4*8 L' A M 0 V R O R O N T E. N'en fois poinr enfoucy Ie ic,aufa^m'en defaire a rrenre pas d'ky. s"CENE~IV-DOROTEE, LYSETTE. DOROTEE. I'Efpere voir par la fa fourbe decouucrtc, Mais qu'il tarcte avenir I LYSETTE. La porte eft entr'ouuertc, Et d'icy la-dehors la lumiere paroit. Croyez-vous qu'il y m a n q u e , ou qu'ilpaffetoot droit? DOROTEE. Ncpouuant m e payer que d'vne foible excofe, II peur.... LYSETTE. N o n , en rel cas qui ne dit mot s'acc/e, Il a fefprit trop b o n pour en demeurer la. DOROTEE. » « Q u e te dit-il, Lvfette, alors qu'il te parla! LYSETTE. Q u e vous le rauiiliez, qu'il vous alloit attend, ETpeut-eftre a deflein s'eit-il voulu meprendre. Encor qu'en croyez-vous tout de bon? ^ DOROTEE. Ieneicay, Mais il eft excufablc enfin s'il m'a dit vray, A LA MODE: 4^ fetfi c'eft vne fourbe , il fa fi bien conduite Que ie brule de voir quelle en fera la fuire. Cepcndantie nefcay ce qui doit m'arriuer, Ie m e cherche en moy-mefme, 3c ne m e puis trou- Mais la porte a fait bruit. (ucr, L Y S E T T E. C'eft Oronte fans doute. D O R O T E E . Vafermer apres luy de peur qu'on nousecoute. L Y S E T T E ^ . M e trouuant auec elle, il fera bien furpris. SCENE V DOROTEE, ERASTE, LYSETTE. ERASTE. OBjer le plus charmanr dont on puifle eftre epris. DOROTEE. Erafte, oil venez-vous, & quelle eft voftre audacc LYSETTEU Voicy bien dumenage, vn autre a pris fa place. ERASTE. Trouuant la porte ouuerte, & vous oyant parler, A cette amiable voix famour m'a fair voler DOROTEE. M o n pere que fattens la faittenir ouuerte Retirez-vous, de grace, ou vous caufez m a perte Dd ij Y '" |